|  | | | Marie mère de Jésus Le privilèges reconnus en Marie ne sont pas le fruit d’un culte idolâtre, mais le développement de la foi en la divinité de son Fils. | |

| |  Saint Irénée Saint Irénée de Lyon (v.140-v.202 apr. J.-C.) Eve fut séduite par le discours d’un ange jusqu’à se détourner de Dieu et trahir sa parole, tandis que Marie, grâce au discours de l’ange, entendit la Bonne Nouvelle jusqu’à porter Dieu dans son sein obéissant à sa Parole. Eve avait désobéit à Dieu; Marie, au contraire a consentit à obéir à Dieu : ainsi la Vierge Marie devint l’avocate de la vierge Eve. Le genre humain qui a été enchaîné à la mort par une vierge est délivré par une vierge : l’obéissance virginale fait équilibre à la désobéissance virginale. Au péché du premier homme, la souffrance du premier-né de Dieu apporte un remède; la prudence du serpent disparaît devant la simplicité de la colombe. Ainsi sont déliés les liens qui nous enchaînaient à la mort. | |
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| |  Saint Jean Chrysostome Saint Jean Chrysostome (344-407 apr.J.-C.), Homélie 45 sur l’Evangile de Matthieu Il n’y a qu’une seule noblesse, c’est de faire la volonté de Dieu, comme il nous l’apprend dans les paroles suivantes: ‘Quiconque fera la volonté de mon Père qui est au ciel, celui-là est mon frère, ma mère et ma soeur’ (Matthieu 12,50). Bien des mères ont proclamé le bonheur de la sainte Vierge et de son chaste sein; elles ont désiré pour elles une maternité semblable. Qui les empêche d’obtenir ce bonheur? Le Sauveur vous a ouvert une large voie, et il a permis non seulement aux femmes, mais encore aux hommes de devenir mères de Dieu. | |
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| |  Gauthier de Coincy Chanoine Gauthier de Coincy, XIII°s. Bête et cornu comme un mouton
Et zéro en arithmétique
Est qui ne chante de cantique
Et ne fête la mère-Dieu
En ce temps où n’est si beau jeu
Que de fêter la grande Dame
La fleur de lys, la fraîche rose.
Au Paradis, dernière chose,
Fera tous ceux vivre sans fin
Qui, ci la servent de coeur fin.
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| |  Plus ancienne prière à Marie, IV° s. Sous ta miséricorde, nous nous réfugions, O Mère de Dieu, ne méprise pas nos prières alors que nous sommes en difficultes mais délivre- nous toujours de tout mal. | |
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| |  François Villon Vous portastes, Vierge, digne princesse
Jésus régnant qui n’a ne fin ne cesse
Le Tout-Puissant, prenant nostre foiblesse,
Laissa les cieulx et nous vint secourir,
Offrit à mort sa très chière jeunesse:
Notre Seigneur, tel est tel le confesse
En ceste foy je vueil vivre et mourir. | |
 | Vierge du pilier
Notre-Dame de Paris [ Paris, France ]
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| |  Père Christian de Chergé Thibirine, les veilleurs de l’atlas, robert Masson, Cerf, Paris, 1997 Est-ce qu’il y a un mystère pascal sans Incarnation? Est-ce que l’Incarnation c’est seulement la naissance et la vie publique de Jésus? Est-ce que cette mort et cette Résurrection ne font pas partie de l’Incarnation? Oui, dans la mesure où il s’agit bien pour le Fils de Dieu de prendre une humanité semblable à la nôtre et de la conduire à son terme qui est l’entrée dans la vie de Dieu.
L’Incarnation continue dans la gloire de Jésus vivant auprès de son Père... il faut avoir du mystère pascal une vision large. Tout est pascal dans la vie du Christ. La Pâque commence dès la participation de Dieu à la finitude de l’homme, à ce que nous sommes... On persécute l’ Incarnation. Voilà notre mystère. C’est de là que je vous parle. C’est là aussi que je voudrais rejoindre Marie, tout au moins c’est là qu’elle nous attend; car sa présence au calvaire n’a de sens que parce qu’elle était là dès le début, et pour tout. Elle est aussi naturelle au calvaire qu’elle l’était à Nazareth ou à Cana. C’est l’école de Nazareth....
En fait, si nous nous situons dans cette perspective, nous découvrons à quoi Jésus nous a invités, c’est à naître. Notre identité d’hommes va de naissance en naissance, de commencement en commencement.
L’évangéliste de l’Incarnation, saint Jean, dont le message est réellement la mise en valeur de cette réalité fondamentale, souligne avec force: “Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous.” Eh bien, curieusement il se trouve que cet évangéliste était le seul au pied de la croix. Il a été au pied de la croix et toute sa vie a consisté à développer le mystère de l’Incarnation. Il l’a développé comme le mystère d’une naissance.
De naissance en naissance, nous arriverons bien à mettre au monde l’enfant de Dieu que nous sommes: car l’Incarnation pour nous, c’est de laisser la réalité filiale de Jésus s’incarner dans notre humanité, dans mon humanité à moi. Et cette naissance accomplie nous est proposée pour nous dans le temps de l’Église; l’Église c’est l’Incarnation continuée. C’est notre Eglise qui a été choisie pour continuer l’Incarnation, et elle n’a que nous pour la continuer. Au jour le jour, elle ne peut compter que sur nous.” | |
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