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 Emailleur
L’attention accordée à la lumière a poussé les hommes du Moyen Age à développer l’art de l’émaillage.
 
Histoire :
 
De la lointaine antiquité au Moyen-Age
L’usage décoratif de l’émail était déjà connu dans l’antiquité gréco-romaine et celte, repris à Byzance avec faste, il se développa à la cour de Charlemagne dont les orfèvres mirent aussi leurs soins à sertir des pièces orientales telles que l’aiguière de Charlemagne. Après les conquêtes musulmanes, cet art prospéra dans les villes de l’empire Ommeyade en particulier celle de Damas d’où il parvint naturellement à Cordoue. La fréquentation des artistes en deçà et au delà des Pyrénées finit par introduire cette technique prestigieuse dans le duché d’Aquitaine et ensuite chez les Capétiens. Les décors empruntaient évidemment aux initiateurs musulmans les “arabesques” qui nous émerveillent encore aujourd’hui. En moins d’un siècle Limoges devait fournir à tout le sud de l’Europe quelques œuvres somptueuses, comme les châsses de Grammont exposées au Louvre, et aussi des petites plaques fabriquées en série pour l’usage des pèlerins. En effet, ceux-ci pouvaient les acquérir pour un prix modeste et les offrir au saint qu’ils venaient vénérer. On n’hésitaient pas alors à rehausser les châsses de ce cadeau pauvre de matière mais riche de piété
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Châsse de l’abbé Nantelme et Aiguière, trésor de l’abbaye de St-Maurice
Technique : 
L’art de remplacer les rayons du soleil par l’éclat de l’or
Présupposés théologiques : 
Les signes de la présence du Christ.
Symboles : 
La réverbérance de la lumière