Symboles / Créations humaines /La coupe

 
 
 La coupe
 

Développements :Offrande du repas rituel au dieu égyptien Horus, Musée archéologique, Leiden, Hollande
Elément de sarcophage représentant un repas romain, conservé au Musée de Leiden, Hollande
Coupe Bakuba, République démocratique du Congo
Aspersion de la déesse Hator, 1200 a. J.-C.
La Cène, église St-Georges, Waltenburg
Scène de l’agonie, église St-Georges, Waltenburg
La Vierge ou l’Eglise recueille le sang du Crucifié dans une coupe


 
Offrande du repas rituel au dieu égyptien Horus, Musée archéologique, Leiden, Hollande
Le repas ne peut se concevoir sans la boisson qui l’accompagne. Les Egyptiens offraient des repas à leurs dieux pour célébrer leur alliance avec la divinité et le contrat d’assistance entre membres du même peuple, dont ils rendaient témoins les divinités.
 
Offrande du repas rituel au dieu égyptien Horus

Musée archéologique

[ Leiden, Pays-bas ]
 


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Elément de sarcophage représentant un repas romain, conservé au Musée de Leiden, Hollande
Les Grecs et les Romains partageaient ce qui restait des repas offerts aux dieux, le fumet pour l’Olympe, les graisses et les meilleurs morceaux pour les prêtres, le reste des animaux pour le peuple, mais ils accordaient une telle force à ce rite, qu’ils le prolongeaient dans la “coena”, repas qui réunissait famille et amis chaque soir et scellait la cohésion de ce groupe autour du père de famille.
 
Elément de sarcophage représentant un repas romain

Musée archéologique

[ Leiden, Pays-bas ]
 


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Coupe Bakuba, République démocratique du Congo
Toute alliance est scellée ou par un repas ou au moins par le partage d’une boisson. En Afrique une coupe est réservée à ce rite et décorée pour en signifier la portée irréversible qui engage l’homme tout entier.
 
Coupe Bakuba


[ Congo ]
 


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Aspersion de la déesse Hator, 1200 a. J.-C.
Pour purifier les fidèles de leurs fautes, les Juifs offraient des sacrifices et le sang des victimes était recueilli dans des coupes pour être aspergé sur l’autel et le peuple en signe de renouvellement de l’Alliance. Le même symbole servait aux autres peuples de l’antiquité méditerranéenne comme en témoigne leur iconographie traditionnelle. Même les rites de purification décrits dans le livre des morts égyptien représentent l’aspersion comme un rite efficace.
 
Aspersion de la déesse Hator, 1200 a.c.

Ägyptische Museum

[ Berlin, Allemagne ]
 


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La Cène, église St-Georges, Waltenburg
Prenant alors une coupe, il rendit grâce et dit: ‘Prenez ceci et partagez entre vous’” (Luc 22,17)
“La coupe du sang du Seigneur est une vraie boisson, car elle n’étanche pas notre soif pour un temps limité, mais elle préserve pour toujours de la soif celui qui la boit, et elle ne le laisse pas insatisfait. Comme le Seigneur l’a dit à la Samaritaine: Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai, n’aura plus jamais soif (Jean 4,14). en effet, quiconque recevra la grâce de l’Esprit Saint en participant aux divins mystères, ne souffrira ni de la faim spirituelle ni de la soif.” --Théophylacte, Commentaire sur Matthieu.
 
La Vierge, figure de l’Eglise, est sanctifiée par le sang du Christ, dyptique portatif en ivoire

Musée du Louvre

[ Paris, France ]
La cène

Musée d’Histoire de Bâle

[ Bâle, Suisse ]


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Scène de l’agonie, église St-Georges, Waltenburg
C’est cette coupe que Jésus boit au Jardin des Oliviers (Luc 22,42) de sorte que cette coupe devient le “calice du Salut”, (Psaume 116,13), la coupe de l’Eucharistie qui inaugure le festin du ciel (Première Epître aux Corinthiens 10,16)
“Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire?” (Matthieu 20, 22)
“Le Seigneur ne parlait certainement pas d’une coupe ordinaire, puisque l’on peut boire facilement à une coupe. Mais cette question se réfère à la coupe du mystère de sa passion” Saint Hilaire de Poitiers (310-367 apr. J.-C.), Commentaire sur Matthieu 20,22.
 
Fresque de la passion du Christ

église St-Georges

[ Waltenburg, Suisse ]
Scène de l’agonie

église St-Georges

[ Waltenburg, Suisse ]
L’Agonie

Musée d’Histoire de Bâle

[ Bâle, Suisse ]
 


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La Vierge ou l’Eglise recueille le sang du Crucifié dans une coupe
Pour signifier la foi en la présence du Christ à la messe, les Chrétiens du moyen-âge ont imaginé cette scène confiant à la Vierge, présente au pied de la croix, le geste de l’Eglise qui recueille le sang versé pour le salut du monde dans le calice de la messe.
 
La Vierge, ou l’Eglise, recueille le sang du Crucifié dans une coupe, dyptique portatif en ivoire

Musée du Louvre

[ Paris, France ]
 


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  Documents associés : 
Présentation : 
La coupe
Image mère : 
Calice carolingien, Musée Ste-Catherine, Utrecht, Hollande