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Symboles / Créations humaines /La couronne
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| La couronne | |||||||
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La couronne de la résurrection Pour la fête des tabernacles le rabbin honorait la présence de Dieu dans les fidèles en déposant sur la tête des plus fidèles une couronne de feuillage. Elle est devenue symbole de résurrection pour les premiers chrétiens. | |||||||
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Agneau, croix gemmée et colombe qui porte la couronne. Sarcophage à St-Apollinaire in classe, Ravenne, Italie La résurrection du Christ peut être représentée comme le don de Dieu à son Fils, alors la colombe symbolise l’Esprit Saint que le Père envoie porter la couronne de gloire au Christ représenté par l’Agneau ressuscité portant la croix gemmée, glorieuse, parce qu’instrument de sa victoire sur le mal. | |||||||
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Les douze apôtres couronnés par le Père, sarcophage du Musée lapidaire chrétien d’Arles, IVe siècle, Arles, France Détail, sarcophage du Musée lapidaire chrétien d’Arles, IVe siècle, Arles, France La tête des apôtres se détache sur un fonds étoilé qui évoque le ciel, la compagnie de Dieu. La main du Père tient au-dessus de chacun une petite couronne, réplique de celle qui est placée au-dessus de la croix en signe de résurrection. De chaque côté de celle-ci, les gardes montrent les différentes attitudes possibles face au mystère: acquiescer ou bien se replier sur soi en refusant la Révélation. Cette composition rappelle que la foi des apôtres leur est donnée par le Père qui les couronne dans le ciel. En effet, ils ont été choisis pour annoncer le salut à tous les peuples de la terre. C’est sur leur témoignage que le défunt déposé dans ce sarcophage fonde son espérance. | |||||||
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Le Christ donne la couronne au martyre saint Vital, mosaïque absidiale de St-Vital, Ravenne, Italie Procession des saintes portant leurs couronnes de martyres, mosaïque de la nef de St-Apollinaire-le-Neuf, Ravenne, Italie La couronne des martyrs déposée dans les mains des saints montre leur participation à la gloire du Christ, avec Lui ils ont vaincu la mort. Aussi, ils apportent leur couronne au Sauveur, parce qu’ils reconnaissent que leur sainteté vient de Lui. Leur procession est comme l’illustration du sanctoral, ce recueil de textes liturgiques destinés à fêter les martyrs vénérés en Italie du Nord à la fin du VIe siècle. “Voilà le peuple innombrable des martyrs, couronnés pour leur combat et leur passion, qui furent leurs victoires; voilà les vierges triomphantes...” -- Saint Cyprien de Carthage (v.200-258 apr.J.-C.), “ La condition mortelle”, 26. | |||||||
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L’homme couronné appuyé à la plaie du cœur du Christ, musée Marres, Barcelone. L’usage médiéval de déposer un cercle doré sur la tête du nouveau baptisé reprend ce symbole puisqu’il annonce les prémisses de la glorification de celui-ci, après qu’il ait pris part à la vie du Sauveur par la réception des sacrements. Au XIXe siècle, ce sont les premières communiantes qui recevront une couronne de fleurs… Il s’agit toujours de proclamer qu’à son tour le disciple entre dans la gloire puisqu’il reçoit le salut du Crucifié. | |||||||
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Marie couronnée et ornée de bijoux, fresque de la basilique inférieure de St-Clément, Rome La première créature humaine qui mérite les signes de la gloire est Marie parce que Dieu l’a choisie pour être la mère de Jésus, donc la “mère de Dieu”. Ce privilège de la première des rachetés l’a faite couvrir de bijoux par les chrétiens du IXe siècle. C’est pourquoi on appelle cette présentation “Vierge de Majesté” car elle manifeste que Marie goûte déjà la joie promise à tous les hommes en sa propre chair ressuscitée. | |||||||
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Couronnement de Marie à la façade sud de la cathédrale de Strasbourg, France “La mort ne t’a pas donné la béatitude; ton assomption ne t’a pas procuré le bonheur; ton départ d’ici-bas ne pas assuré la sécurité. En effet, pour toi, le commencement, le milieu et la fin de tous ces biens incompréhensibles, l’assurance et la solidité dans leur possession, c’est ta conception virginale qui te les a donnés: c’est le fait que Dieu a habité en toi, c’est ton enfantement virginal qui en sont la cause. Tu as donc eu raison de proclamer que toutes les générations te diraient bienheureuse: et non pas seulement à partir de ta mort, mais dès ta conception. Car ce n’est pas la mort qui t’a rendue bienheureuse, mais c’est toi plutôt qui as illuminé la mort, tu lui as enlevé sa tristesse, ou plus exactement tu as changé sa tristesse en joie.” --Saint Jean Damascène (675-749), Homélie sur l’Assomption. | |||||||
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