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Symboles / Elément du Cosmos /Rocher
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| Rocher | |||||||||||
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Dôme du rocher La pierre sacrée au-dessus de laquelle est édifié le dôme de la Roche, est associé par la tradition juive au roc d’Ornan sur lequel David eut la vision de l’Ange et où il résolut d’installer “la Demeure”: la tente de l’Alliance (1er livre des Chroniques 22). Elle est également associée au récit du sacrifice d’Abraham, ce serait le mont Moriah. C’est, pense-t-on, ce même roc qui aurait été l’autel des sacrifices du Temple de Jérusalem. Par la suite des invasions musulmanes, ce lieu est resté sacré même après la destruction du Temple. Le calife Omar s’empara de cette ville en 638 a.c. pour y honorer le souvenir d’Abraham et du voyage miraculeux de Mahomet de la Mecque à Jérusalem, accompagné de l’ange Gabriel et emporté par sa jument ailée El-Bouraq. La tradition rapporte qu’il reçut là la vision du ciel. C’est le sultan Abd el Malik qui construisit le bâtiment de 687 à 691, on lui doit les mosaïques qui ornent la coupole du dôme. La dernière restauration de cette merveille date de 1964. | |||||||||||
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Moïse frappe le rocher dans le désert La Bible développe le symbolisme du rocher en l’associant au salut. Frappé miraculeusement par Moïse au cours de l’Exode du peuple Hébreu dans le désert du Sinaï, le rocher devient source d’une eau désaltérante. L’Evangile manifeste à quel prix la protection de Dieu, symbolisée par la stabilité du rocher, peut s’étendre au monde entier. Les chrétiens voient dans l’épisode du rocher frappé par Moïse l’annonce du salut offert par le Crucifié. Les prophètes n’ont cessé de repousser l’idée que Dieu serait satisfait par les sacrifices offerts sur le rocher du Temple, en signifiant que c’est le sacrifice du cœur, l’obéissance confiante au dessein de Dieu qui est le seul sacrifice agréable à Dieu. «Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas, tu n’accepte pas d’holocauste. Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ; tu ne repousse pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.» (Psaume 50) De fait, le seul innocent capable de cette obéissance c’est le Christ acceptant la mort ignominieuse de la croix pour révéler à quel point Dieu aime les hommes. Le rocher de Moïse devient alors l’annonce de la passion du Christ source de la grâce qui coule comme l’eau de son cœur transpercé, ainsi est accomplie la prophétie d’Isaïe : «Il a fendu le rocher et les eaux ont coulé. » (Isaïe 48,21) Jésus lui-même proclame : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive, celui qui croit en moi ! » Saint Jean remarque: «car comme dit l’Ecriture : de son sein couleront des fleuves d’eau vive. » (Jean 7, 37-38). “Moïse leur montre alors le rocher qui est le Christ, mais s’il n’est pas frappé, il ne donnera point d’eau; frappé il fait jaillir des sources. Car le Christ frappé et mis en croix, a fait jaillir les sources du Nouveau Testament, ainsi il faut comprendre Zacharie 13, 7: “Je frapperai le berger et les brebis seront dispersées”. Il devait être frappé pour que de son côté jaillissent l’eau et le sang. “Tous ont mangé le même aliment spirituel, et tous ont bu la même boisson spirituelle. Ils buvaient en effet à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était le Christ.” (1 Corinthiens 10,3-4) Origène, Homélies sur l’Exode 11, sur Exode 17,3. | |||||||||||
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Crucifixion Le sculpteur médiéval de cette déposition de croix a osé représenter un homme appuyé à la plaie du cœur du Christ et couronné d’or faisant de ce mystérieux personnage le représentant des hommes sauvés par le sang versé sur la croix. | |||||||||||
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Chapelle des sept dormants Au cœur du rocher, se cache la caverne, qui transforme la pierre en abri protecteur. L’histoire des “Sept dormants d’Ephèse”, endormis dans une caverne, qui se réveillèrent deux ou trois siècles plus tard pour quelques heures a été recueillie au début du VIe siècle par l’auteur syrien Jacques de Sarouj et par Grégoire de Tours (mort en 594). Ils considèrent tous les deux ce “réveil” comme une preuve de la Résurrection des morts. En Bretagne, une antique tradition les honorait dans une chapelle entourée de sept sources. Le culte de ces Martyrs a été réactualisé par Louis Massignon parce qu’ils sont également vénérés par les Musulmans. | |||||||||||
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Le coran, sourate XVIII, 8-12 “Les jeunes gens dirent quand ils se réfugièrent dans la caverne: “Notre Seigneur! accorde-nous une miséricorde venue de toi et dispose de notre sort conformément à la voie droite. ” Dans la caverne nous avons frappé de surdité leurs oreilles pour de nombreuses années. Nous les avons ensuite ressuscités afin de savoir quel est celui des deux groupes qui avait le mieux calculé la durée de leur séjour. » | |||||||||||
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