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 Sacrement des malades
L’Eglise a construit des maisons pour accueillir au nom de Dieu ceux qui sont appelés à partager la vie de Dieu et c’est pourquoi elle les a appelés des Hôtels-Dieu.
 
Histoire :
 
Histoire de l’Hôtel-Dieu de Paris
Le légat du pape a posé le même jour la première pierre de la Cathédrale de Maurice de Sully et celle du nouvel Hôtel-Dieu. La dévotion médiévale à l’incarnation du Fils de Dieu lui consacrait en même temps l’église et l’hospice qu’elle appelait très justement l’hôtel ou l’hôtellerie de Dieu. Cet édifice faisait normalement partie de l’“ensemble épiscopal”, c’est-à-dire du groupe d’immeubles destiné à la prière, à l’enseignement, à l’accueil des pauvres ou des pèlerins et au soin des malades.
Le poids financier de cette œuvre très importante reposait sur les laïcs en même temps que sur les prêtres. Le tronc fixé à côté de la porte portait l’inscription: “au Christ par ses pauvres”, car c’était bien à lui que s’adressait la générosité des fidèles qui l’honoraient dans ceux dont il s’était fait le frère. Le soin des malades était confié aux religieuses Augustines attentives à procurer à ceux-ci tous les soulagements connus à l’époque. Certaines exerçaient même la chirurgie pour soulager ceux qu’on leur confiait. Les simples qui servaient à soigner les malades étaient cultivés dans les cloîtres monastiques comme celui des cisterciens de l’abbaye de Bonnefont-en-Comminges.
Plus tard l’Eglise favorisa la création d’ordres exclusivement hospitaliers tels que celui des frères de s. Jean de Dieu qui s’installa sur l’Isola Tiberina à Rome où ils sont encore.
Comme dans tous les hôtels-Dieu la salle des soins inclut une chapelle dissimulée par des rideaux, elle permet lorsqu’on les ouvre d’associer la souffrance des malades au mystère de la Rédemption. Sur le devant de l’autel, les Frères de saint Jean de Dieu ont fait représenter en marqueterie de marbre la salle des malades. Au centre, le Christ lave les pieds d’un malade et de chaque côté du tableau le Christ soigne ou bien il est soigné.
C’est pour consoler les malades qu’on créa plus tard les statues du “Christ de Compassion” qui étaient placées dans les salles où ils souffraient pour leur rappeler la proximité de Jésus.
 
Prière pour les malades portés à l’Hôtel-Dieu, fresque de Venançon


[ France ]
Les malades portés à l’Hôtel-Dieu, fresque de Venançon


[ France ]
Inscription à l’entrée de l’ancien Hôtel-Dieu


[ Sion, Suisse ]
Hôtel-Dieu


[ Cordoue, Espagne ]
Galerie pour le rafraîchissement des malades

Hôtel-Dieu

[ Cordoue, Espagne ]
Jardin des simples

abbaye de Senanque

[ Senanque, France ]
Pots de porcelaine de la pharmacie de l’Hôtel-Dieu


[ Beaune, France ]
Pharmacie de l’Hôtel-Dieu


[ Beaune, France ]
Anciens instruments de médecine l’Hôtel-Dieu


[ Beaune, France ]
Anciens instruments de médecine l’Hôtel-Dieu


[ Beaune, France ]


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  Documents associés : 
Lieu : 
Paris
Présupposés théologiques : 
Le sacrement des malades
Citations : 
Liturgie du sacrement des malades
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