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 Orfèvre
L’éclat de l’or est un symbole de la lumière en même temps qu’une tentation de cupidité, l’organisation du travail des orfèvres répond à ces deux particularités.
 
Histoire :
 
Les aménagements juridiques du travail de l’or
Le travail de l’or impliquait une tentation de cupidité que le Coran a voulu évacuer en l’interdisant aux musulmans. C’est pourquoi il accordait un statut satisfaisant aux minorités juives et chrétiennes chargées d’assumer les travaux refusés aux musulmans. Plus que les Chrétiens, les Juifs se sont spécialisés en Europe dans les activités du change, du prêt, de l’orfèvrerie. Ce qui leur a assuré une aisance, parfois une richesse avivant la jalousie, voir l’hostilité de la population. Les Chrétiens, eux aussi méfiants à l’égard de la richesse, s’engageaient moins dans ces professions, une grande part de leurs orfèvres travaillait pour les monastères dont la règle devait les protéger de la cupidité.
La technique de l’orfèvrerie du XIe siècle n’a guère changé aujourd’hui encore. L’orfèvre était le plus riche des artisans, son atelier était protégé des convoitises par le pignon de la maison qui le séparait des autres pièces. La place devant sa demeure dit son rang social et garde le souvenir des coquettes qui lui commandaient des bijoux aussi bien que des donateurs des églises.
 
Le panneau de l’orfèvre de la porte de St-Zénon


[ Vérone, Italie ]
La maison de l’orfèvre


[ Troyes, France ]
Le puits devant la maison de l’orfèvre


[ Troyes, France ]
 

Liens associés :

La châsse de l’abbé Nantelme
La châsse de saint Maurice

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  Documents associés : 
Lieu : 
Abbaye de St-Maurice
Technique : 
La technique de l’orfèvre
Symboles : 
Les pierreries serties dans l’or