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 Orfèvre
L’éclat de l’or est un symbole de la lumière en même temps qu’une tentation de cupidité, l’organisation du travail des orfèvres répond à ces deux particularités.
 
Technique :
 
La technique de l’orfèvre
Pour fabriquer une coupe, l’orfèvre découpe une rondelle de cuivre, il commence par esquisser la forme de celle-ci en la travaillant sur un pied avec une masse de bois ou un marteau. Il faut régulièrement chauffer le métal que l’on creuse pour le garder malléable. La coupelle est ensuite fixée sur le tour pour parfaire l’arrondi avec un fer pressant la face extérieure. La coupe peut maintenant être soudée au support, il restera à limer le bord de l’objet pour adoucir le tranchant. La forme incurvée de l’établi de l’orfèvre limite les pertes du métal précieux. Une fois poli, le cuivre pourra être ciselé, guilloché, doré, argenté ou émaillé et éventuellement serti de pierres précieuses.
 
Découpe de la plaque de cuivre


Travail au pied


Chauffage du métal au chalumeau


La coupelle placée sur le tour


Soudure de la coupelle


L’orfèvre lime le bord d’une coupe


Place incurvée de l’orfèvre à son établi


Le calice terminé sur l’établi


Martelage de la rondelle de cuivre


 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Abbaye de St-Maurice
Histoire : 
Les aménagements juridiques du travail de l’or
Symboles : 
Les pierreries serties dans l’or