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Terres d'Evangile / Miracles /La multiplication des pains
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| Le pain c’est celui qui vient donner la vie au monde Si Dieu avait pourvu à la survie physique de son peuple au désert en lui donnant la manne, c’était pour lui révéler son Nom au Sinaï et son dessein de sauver le monde. Si le Christ réitérait le miracle c’était pour préparer la foule à recevoir beaucoup mieux que de la nourriture: le pain de la Parole de Dieu. | |||||||||||||||
Accomplissement des Ecritures : | |||||||||||||||
 Le pain descendu du ciel Les Psaumes parlent du pain comme de la source de la force de l’homme et non seulement de la force physique, mais intérieure et spirituelle: “ Le pain fortifie le cœur de l’homme ” dit le Psaume 104, 14 et un prophète comme Amos ose faire de l’absence de pain le signe qu’on manque de tout (Amos 4, 6). Le dialogue entre Dieu et l’homme se développe autour de la nourriture, signe de la Providence (Psaume 37, 25; 132, 15. Proverbes 12, 11). En effet, après le miracle de la manne l’intervention de Dieu continue de la même façon: comme la famine sévissait à Sarepta, le prophète Elie demanda à une veuve un morceau de pain. Elle répondit: “Je n’ai qu’un poignée farine et un peu d’huile, je vais préparer cela pour moi et mon fils, nous mangerons et nous mourrons”… Elie la rassura: “Prépare m’en d’abord une petite galette que tu m’apportera, tu en fera en suite pour toi et ton fils, car ainsi parle le Dieu d’Israël: ‘la farine ne s’épuisera pas, la cruche d’huile ne se videra pas.’” (1. Rois 17, 7-16) Elie prolonge ainsi la petite réserve de la veuve de Sarepta au point qu’il en restera encore même quand la famine sera terminée. L’expression “ tous mangèrent et furent rassasiés ”, que répètent les évangélistes prépare les disciples à comprendre ce que signifie le “pain quotidien” (Matthieu 6, 11) que Jésus leur enseignera à demander en priant le “Notre Père”. Ce pain recouvre le secours dans la vie quotidienne et la grâce pour la reconnaître comme un don de Dieu impliquant l’intimité avec lui. Jésus accomplit définitivement le don de Dieu en instituant l’Eucharistie, à la Cène, le soir du Jeudi Saint. | |||||||||||||||
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