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Terres d'Evangile / Vie publique /Le repas chez le pharisien
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| La pècheresse pardonnée Le Christ refuse la proportion que nous établissons entre la reconnaissance sociale et la dignité de chaque homme, en effet , nous traitons spontanément avec des égards ceux qui nous ressemblent et nous attendrions que Dieu fasse de même. Or, en acceptant l’hommage de la prostituée, Jésus choque son hôte qui se croyait en règle avec la loi. Au delà du premier geste d’accueil, il justifie cette femme en proportionnant son salut à la preuve d’amour qu’elle vient de donner. | |||||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||||
 La pècheresse pardonnée Invité chez un pharisien, Jésus ne refuse pas de se rendre chez lui, mais on sent bien que ce pharisien n’est pas encore un disciple du Christ! Or, à l’encontre de tous les usages voilà qu’arrive, sans être invitée, une prostituée qui n’ose pas se placer en face du Christ, mais en arrière de lui. Elle ne dit rien et elle exprime son repentir par des pleurs et les gestes convenus des femmes dans sa situation. “Se plaçant alors en arrière, tout en pleurs, à ses pieds, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes; puis elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers, les oignait de parfum.” Evidemment le Pharisien est choqué, il voulait voir Jésus pour se faire une idée sur lui et il est déçu: “Si cet homme était un prophète…” Or Jésus ne répond pas directement au doute sur sa personne. Il propose une énigme: qui des débiteurs aimera le plus celui qui remet leur dette? Simon le Pharisien n’hésite pas, c’est celui auquel le créancier a remis d’avantage. Et Jésus compare les deux attitudes d’accueil entre l’homme bien élevé et la prostituée. Pour conclure: “Ses péchés lui sont remis parce qu’elle a montré beaucoup d’amour, mais celui à qui on remet peu, montre peu d’amour.” A la femme il précise: “Ta foi t’a sauvé, va en paix.” Ce texte est resté célèbre parce qu’il ne met pas en rapport le pardon et la pénitence, mais la pardon et l’amour, alors que la justice humaine écarterait même l’idée que le pécheur puisse aimer. | |||||||||||||||
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