|  | | | L’étonnante rencontre L’œuvre du Christ n’est pas orientée vers la récompense des justes, mais elle est signe de la miséricorde divine pour les pécheurs. Cette bonté appelle une confiance sans limite. | | Expérience humaine : | |  La difficulté de faire confiance Quel était la motivation de Zachée pour vouloir tellement voir Jésus? Est-ce simple curiosité? Repentir? Espérance d’échapper au mépris qu’induisait son métier? L’Evangile ne le dit pas, par contre il précise sa joie de recevoir Jésus chez lui et en conséquence son intention de donner une part de ses biens aux pauvres. Il n’est question dans cet Evangile que d’une confiance réciproque entre Jésus qui interpelle l’homme dans l’arbre et celui-ci qui en descend prestement pour recevoir le Christ chez lui. La situation étrange du percepteur qui reconnaît dans les faits l’exiguïté de sa taille et n’hésite pas à grimper dans un arbre correspond à l’étonnante proposition de Jésus qui s’invite, sans façon, à sa table, lui, le thaumaturge qui demandait au paralysé “veux-tu être guéri?” On ne voit pas qu’il soit question de calcul, de confusion, de retour sur soi, de la part du publicain, on n’entend pas non plus de reproche de la part du Christ, tout est simple entre eux. Il s’agit seulement d’une espérance réciproque qui illumine le texte. C’est justement cette attitude qui est difficile aux adultes car ils mettent toute leur vie à retrouver la confiance de l’enfant, indifférent au jugement de l’entourage, pourvu qu’il rejoigne celui pour lequel il a de l’amitié. | |
 | Solitude, bois gravé M. Diener
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