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Histoires de Rome / Les premières paroisses romaines /La fin des persécutions
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| La fin des persécutions L’histoire de l’Eglise est marquée par un événement majeur qui a interrompu les persécutions romaines et instauré des relations officielles entre l’empire et le pape : c’est l’édit de Constantin | |||||||||||
Histoire : | |||||||||||
 La bataille du pont Milvius La dangereuse expansion de l’empire romain put faire croire en 305 que la division de celui-ci entre deux, puis quatre empereurs en faciliterait le gouvernement. C’était sans compter avec la jalousie féroce des puissants. Constantin commença de rendre son unité à l’empire en écrasant Maxence, son rival en Europe, le 28 Octobre 312 à la bataille du pont Milvius, aux portes de Rome. Vainqueur, il n’hésita pas à s’attribuer l’énorme basilique que Maxence avait fait commencer et qui domine tous les autres monuments du Forum. Il changea seulement l’orientation de l’abside pour manifester sa propre maîtrise sur l’Urbs. Ce geste brutal correspondait à la nécessité d’interrompre les divisions qui ruinaient la force de la Rome antique au bénéfice des Barbares. | |||||||||||
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La conversion de Constantin Le nombre des Chrétiens, persécutés par les empereurs dans le désir d’unifier des populations très diverses dans l’adoration d’un pouvoir totalitaire, rendait la gestion quotidienne de l’empire quasiment impossible, car ils étaient trop nombreux dans l’armée, dans l’administration et dans l’économie. Constantin eut le génie de renoncer à exclure l’Eglise. Le vainqueur du pont Milvius s’entendit avec Licinius, empereur d’Orient, pour accorder la liberté totale des cultes et la réparation des dommages subis par les chrétiens. C’est ce que la tradition appelle “L’Edit de Milan”, paru en 313. L’histoire de la communauté chrétienne d’Aquileia, libre d’édifier des églises splendides en pleine persécution, parce qu’elle était établi dans le principal port de commerce avec l’Egypte, montre combien le problème était devenu brûlant puisque le persécuteurs ne pouvaient pas se passer de la compétence des Chrétiens. Cependant la tradition rapporte la tradition de la vision de la croix par Constantin avant la bataille et la promesse l’accompagnant: «Par ce signe tu vaincras» et il est sûr que l’empereur se convertit personnellement, ce qui n’était plus un acte politique, mais le fruit de la connaissance du christianisme qu’avait l’homme politique. Sa mère, sainte Hélène était chrétienne, et Constantin s’associa à la dévotion de celle-ci pour construire à Rome comme en Terre Sainte des basiliques très précieuses en l’honneur du Christ et de ses apôtres | |||||||||||
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