|  | | | L’élan missionnaire En cherchant la solitude d’un monastère bénédictin, saint Grégoire le Grand a été conduit à organiser les missions du nord de l’Europe, dans le respect des traditions de ces peuples. | | Description de l'image : | |  St-Grégoire-au-Caelius La légende liée à la fresque du mur extérieur de l’église rappelle le chagrin de Grégoire lorsque le pape l’arracha à la paix monastique pour l’envoyer à Constantinople et l’engager désormais dans la vie publique. On suppose le geste maternel de Marie grondant le religieux caché dans le bois du Caelius pour le décider à accepter le service de l’Eglise jusqu’à être placé plus tard, à sa tête. Depuis saint Grégoire, l’évêque de Rome complète sa signature officielle par ces mots “serviteur des serviteurs de Dieu”.
Le siège de pierre conservé ici comme une relique est réputé pour avoir été celui de saint Grégoire quand, en 590, il fut contraint par le peuple romain d’accepter d’être pape, au milieu des pires tribulations consécutives aux invasions barbares... La corruption atteignait même certains membres de l’épiscopat!
Pourtant, tout en secourant les pauvres, en raffermissant l’Eglise, saint Grégoire préparait la conversion des barbares envahisseurs. Il osa même envoyer en mission les Bénédictins de sa maison avec Augustin consacré évêque par lui. Le trône de celui-ci est vénéré dans la cathédrale de Cantorbéry. La réponse de Grégoire au missionnaire qui l’interrogeait sur l’attitude à prendre devant les temples païens est restée célèbre: “Ne les détruis pas, consacre les”. Dès le IIe siècle, saint Justin avait reconnu les éléments de vérité contenus dans toute recherche religieuse en expliquant que “le Verbe est répandu dans le monde”. | |
 | Fresque mariale
St-Grégoire-au-Caelius [ Rome, Italie ]
|  | Trône de saint Grégoire
St-Grégoire-au-Caelius [ Rome, Italie ]
|  | Trône de saint Augustin de Cantorbéry
St-Grégoire-au-Caelius [ Rome, Italie ]
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