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Histoires de Rome / Après la chute de Rome /Les diaconies au service des pauvres
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| Les diaconies au service des pauvres Construite par les papes du Moyen Age dans les locaux de bienfaisance, pour remplacer le service des pauvres, abandonné par l’empire romain, cette église populaire a appartenu d’abord aux Grecs, puis aux Latins et elle est enfin revenue au rite melkite. | |||||||||||||
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Clément d’Alexandrie Les Stromates II, 18, 94,3-4, IIe siècle “La même loi prescrit de ne “pas museler le boeuf qui écrase le blé”; car il faut aussi “réserver à l’ouvrier sa nourriture”. Elle défend de mettre ensemble sous le joug pour le labourage le boeuf et l’âne, visant peut-être la disparité qui existe entre ces animaux, mais montrant, en même temps, à ne pas léser et à ne pas mettre sous le joug aucun homme différent de nous, pour le seul motif qu’il est d’une autre race, ce dont on n’est pas responsable, ce qui n’est pas un vice, ni la conséquence d’un vice.” | |||||||||||||
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Cyprien de Carthage XIV-XV; P.L. 4, 612 Dans un petit traité sur “les bonnes oeuvres et l’aumône”, saint Cyprien écrit: “Toi qui est riche et plein d’argent, auprès du Christ achète-toi un or passé au feu c’est-à-dire: que, tes scories comme fondues au feu, tu puisses être or pur, en te purgeant par l’aumône et les bonnes oeuvres... Et toi qui es une dame riche et pleine d’argent dans l’Eglise du Christ, frotte tes yeux; non avec le kohl du diable, mais le collyre du Christ; ainsi tu pourrais arriver à voir Dieu en méritant un peu Dieu par tes oeuvres et tes moeurs. Autrement, telle que tu es, tu n’es pas capable de participer à ce qu’on fait dans l’Eglise. Car tes yeux enduits du noir des ténèbres, couverts de nuit, ne voient pas celui qui est pauvre et dans le besoin. Tu es riche et plein d’argent et tu crois participer à la célébration du Seigneur toi qui ne remarque pas du tout le corban (le “suppliant” ou bien “l’offrande “) toi qui viens vers le Seigneur sans offrande de sacrifice, toi qui prends au sacrifice la part que le pauvre a offerte.” | |||||||||||||
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Paulin de Nole Lettre XIII à Pammachius, Ve siècle “Enfin, sache que ce ne sont pas les biens eux-mêmes, mais les hommes, pour l’usage qu’ils en font, qui sont coupables ou bien agréables à Dieu. Pour quel motif tenons nous loin de nos pauvres maisons ceux que Dieu a inclus avec nous dans la maison de ce monde? Pourquoi dédaignons nous de faire participer à nos biens terrestres ceux qui, par le fait de notre origine commune divine, vivent avec nous comme nos frères, sans le vouloir.” | |||||||||||||
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Saint Grégoire garantit la liberté de culte aux Juifs au VIe siècle Somme théologique, la foi, tome second, IIa-IIae, L’infidélité en général, Q.10, art.11 En sens contraire, dans les Décrétales (GRATIEN, Decret. Decret. P. 11, cause 28, q. 1; q. 2, can. 2), saint Grégoire dit à propos des Juifs: “Toutes leurs fêtes, telles que jusqu’à maintenant eux et leurs pères les ont observées par un culte séculaire, qu’ils aient la libre faculté de les observer et célébrer.” | |||||||||||||
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