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Histoires de Rome / Après la chute de Rome /Sainte Catherine de Sienne
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| Sainte Catherine de Sienne La sainte Patronne de l’Italie et de l’Europe repose dans la seule église gothique de Rome, l’édifice appartint toujours aux Dominicains qui y ont accumulé les glorieux souvenirs de leur ordre. | |||||||||
Description de l'image : | |||||||||
 Œuvres d’art dans l’église On conserve sous l’autel majeur le beau sarcophage de 1430, attribué à Isaïe de Pise, qui contient le corps de cette mystique, déclarée “Docteur de l’Eglise” par Paul VI. Ainsi est honorée celle qui a contemplé et enseigné le Mystère de l’Eglise qu’elle a aimée jusqu’à en mourir. Parmi tous les chefs d’œuvre de cette église, que sa notoriété a quelque peu transformée en musée, on compte le tableau de Philippino Lippi qui glorifie en 1488 saint Thomas d’Aquin, sans doute accompagné de son meilleur commentateur le cardinal Cajetan qui fut enseveli à l’entrée de l’église. Cela sur sa volonté expresse car, disait l’interlocuteur de Luther à la diète d’Augsbourg: “J’ai été au bout de mon intelligence, mais ce n’était pas la limite de l’Evangile, c’est pourquoi je ne veux pas de monument mais plutôt que mes frères foulent ma tombe du pied en entrant dans l’église.” Fra Angelico mourut dans le couvent en 1455 et Isaïe de Pise sculpta son tombeau. L’épigraphe supérieure dit la place de ce religieux dominicain parmi les artistes: “La gloire, le modèle, l’honneur des peintres, Jean, citoyen de Florence, est enseveli ici. Il a été un dévot frère de l’Ordre sacré du grand Dominique et un vrai serviteur de Dieu. Que pleurent les disciples privés d’un si grand maître du pinceau! Qui pourra en trouver un de semblable? Que pleurent la Patrie et l’Ordre la mort du maître sublime de la peinture qui dans son art n’avait pas de pareil!” En dessous l’épigraphe conclue: “Qu’on ne me loue pas pour avoir été un autre Apelle, mais pour avoir donné, o Christ, tous mes gains aux pauvres; il y a, en effet, des œuvres qui subsistent sur la terre, d’autres dans le ciel. La ville fleur de la Toscane me produit, moi, Jean.” On attribue à Michel-Ange au moins le visage de la statue du Seigneur qui lui fut demandée en 1514 par la confrérie du Saint Sauveur. L’expression du regard et des lèvres ne peut être que son oeuvre. | |||||||||
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Liens associés :  L’intelligence de la foi au temps des cathédralesLe Moïse, St-Pierre-aux-liens, Romehaut de la page | |||||||||
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