|  | | | La vie publique des Romains La splendeur des thermes, ouverts à toute la population donnait de l’éclat au fait d’être romain. Tout habitant de la Ville y trouvait hygiène, sport, culture de l’esprit et de l’art, grâce aux bains et aux salles qui entouraient ceux-ci : salles de musique, de conférence, bibliothèques, jardins, portiques pour la promenade et, bien entendu, des restaurants. Plus encore qu’un lieu d’éducation, ils avaient un rôle politique pour magnifier la ville et son symbole, comme le métro de Moscou a voulu honorer les travailleurs en leur ouvrant le luxe du Cremlin. | | Histoire : | |  Les Thermes, un lieu familier pour la vie sociale Le système des castes articulait la société romaine: patriciens, chevaliers, artisans, commerçants,... d’autant plus strictement que la richesse personnelle hiérarchisait le costume et jusqu’à la place d’un chacun au théâtre!...
Pourtant les Thermes, ouverts à tous, même aux esclaves, étaient un lieu de rencontre quotidien.
Loin du prestige des patriciens, les artisans étaient cependant des libres citoyens, mais les uns et les autres vivaient de l’exploitation d’esclaves, privés même du droit d’élever leurs propres enfants.
L’assimilation de la langue d’Homère aussi bien que de celle de Virgile plaçait sur les lèvres des pauvres comme des riches les deux idiomes qui allaient permettre la rapide diffusion de l’Evangile. Lieu de rencontre de tous les Romains, donc lieu de mission pour les apôtres, c’est à ces Romains avides de sens que saint Paul écrivit: “Voilà longtemps que je désire vous voir”. Il paya de sa vie sa volonté d’annoncer l’Evangile.
Soucieux de situer l’enseignement de l’Evangile au cœur du développement humain, saint Philippe Néri, au XVIe siècle, devait recevoir les jeunes désœuvrés de Rome aux Thermes de Caracalla, après avoir fait du sport dans les ruines des anciennes palestres, ils ne se quittaient pas sans prier un instant ensemble et c’est pour eux qu’il fit peindre la vierge mère sur les murs de l’entrée. | |
 | Homme dans sa toge Les patriciens Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Cocher (© A. et U. Held)
Musée archéologique de Sens [ Sens, France ]
|  | Savetier et foulon Les travailleurs Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Cabaretier Les travailleurs Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Enfant esclave Les esclaves Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Esclave endeuillée Les esclaves Pergamon museum [ Berlin, Allemagne ]
|  | Virgile La poésie Musée de Rhénanie [ Trèves, Allemagne ]
|  | Musicien La poésie Musée de Rhénanie [ Trèves, Allemagne ]
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| |  La vie quotidienne des Romains Qui étaient les Romains qui fréquentaient les thermes? Comment vivaient-ils en ville? A part quelques familles patriciennes, l’ensemble de la population était logé dans des immeubles qui pouvaient avoir cinq étages, dont quatre de bois. Par précaution contre le feu, ceux-ci étaient dépourvus de cuisines, et pour éviter les dégâts, ils étaient aussi dépourvus de salles d’eau. C’est pourquoi une grande partie de la vie se passait à l’extérieur des maisons et nécessitait une infrastructure urbaine considérable. C’est toute la famille qui fréquentait les thermes, tandis que l’éducation des enfants se faisait ailleurs et selon les dispositions financières des parents.
La naissance de nombreux enfants était particulièrement désirée pour assurer la natalité nécessaire à la survie de l’empire, qu’il s’agisse de futurs soldats ou de mères de soldats. A cause de cela, l’adultère était considéré comme une solution à l’impuissance de la médecine antique inhabile à soigner la stérilité féminine. Ce souci d’assurer la pérennisation de l’Etat orientait la formation des enfants dans cette direction exclusive: les filles étaient destinées à assurer une descendance et les garçons étaient destinés à l’armée ou bien, dans le meilleur des cas, ils étaient préparés à l’administration de la cité.
L’apprentissage intellectuel, d’abord à la maison, puis chez le grammairien et enfin chez le rhéteur, visait surtout à former des orateurs ou des juristes capables de servir l’Etat.
Ce n’est qu’au repas du soir que se réunissaient familles et relations à la maison, où on rapportait des plats chauds de l’extérieur, ou bien dans les salles à manger des riches, dont le décor montre le charme de l’esprit concret des Romains. Détente, amitié, ou échanges culturels y firent évoluer la bonne société vers une exigence critique bientôt déçue des religions traditionnelles.
Par ailleurs, pour préserver les intérêts et le rang social des familles, les parents organisaient les mariages indépendamment du choix des jeunes. Le décor des sarcophages chrétiens rappelle la révolution des moeurs qu’introduisit l’Evangile: pour préserver la liberté de consentement des époux, l’Eglise institua le mariage religieux lorsque la disparité des classes sociales empêchait le mariage civil. | |
 | La fileuse Les femmes et les enfants Musée du Capitole [ Rome, Italie ]
|  | Premier bain du nouveau-né Les femmes et les enfants Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Jeux de ballon Les femmes et les enfants Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Jeux de la guerre Les femmes et les enfants Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Joueuse d’osselets Les femmes et les enfants Pergamon museum [ Berlin, Allemagne ]
|  | Chat attaquant une poule Les femmes et les enfants Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Oiseaux Les femmes et les enfants Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Premières études à la maison Les études Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Chez le grammairien Les études Musée de Rhénanie [ Trèves, Allemagne ]
|  | Apprentissage chez le rhéteur Les études Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Repas
Musée Historique de Leiden [ Leiden, Pays-bas ]
|  | Noces aldobrandines (© A. et U. Held)
[ Rome, Italie ]
|  | Couple marié La vie commune Musée National Romain [ Rome, Italie ]
|  | Epoux chrétiens, Coffret de Projecta (© A. et U. Held)
[ Rome, Italie ]
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