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 La palme
 

Développements :L’entrée du Christ à Jérusalem, mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris.
Procession des saintes entre les palmiers, mosaïque de la nef de Saint-Apollinaire le Neuf, Ravenne, Italie
Procession des saintes femmes, retable de l’Agneau mystique, église Saint-Bavon, Gand, Belgique
Châsse de l’abbé Nantelme, trésor de l’Abbaye de St-Maurice, Suisse


 
L’entrée du Christ à Jérusalem, mur de clôture du choeur de Notre-Dame de Paris.
On appelle le dimanche qui ouvre la semaine sainte, le dimanche des rameaux, parce que dans l’Europe de l’ouest on a très tôt remplacé les palmes par des branches d’olivier, cependant, il s’agit toujours du même geste qui est associé à la célébration d’une fête par le peuple rassemblé. Saint Jean décrit l’entrée du Christ à Jérusalem en ces termes:
“Ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre et ils criaient: ‘Hosanna! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur et le roi d’Israël!” Jean 12,13.
L’enthousiasme de la foule, croyant reconnaître dans le Messie le libérateur de l’occupation romaine, rejoignait celle des Juifs libérant leur capitale de l’occupation grecque.
“Les juifs entrèrent dans la Citadelle de Jerusalem... avec des acclamations et des palmes, au son des lyres, des cymbales et des harpes, au chant des hymnes et des cantiques, parce qu’un grand ennemi avait été brisé”. (Premier livre des Maccabées 13,51)
 
L’entrée du Christ à Jérusalem
Mur de clôture du choeur
Notre-Dame de Paris

[ Paris, France ]
 

Liens associés :

L’Evangile du Dimanche des Rameaux

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Procession des saintes entre les palmiers, mosaïque de la nef de Saint-Apollinaire le Neuf, Ravenne, Italie
Reprenant l’image de l’Apocalypse, “Au milieu de la place de la ville, entre les deux bras du fleuve, il y a un arbre de vie qui donne son fruit douze fois: chaque mois il produit son fruit et les feuille de cette arbre sont un remède pour les nations païennes. ” (Apocalypse 21, 2) les mosaïstes de Ravenne ont représenté le Paradis par douze palmiers offrant leur fruits toute l’année. De même à la voûte du baptistère des Néoniens de la même ville, ils ont placé des palmiers entre les apôtres.
“Le juste poussera comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban. Planté dans la maison de Dieu, il pousse dans les parvis de notre Dieu. Dans la vieillesse encore il reste plein de sève et de verdeur” Psaume 92,12-14.
“Que tu es belle, et que tu es gracieuse, amour, fille délicieuse! Ta stature que voici est comparable à un palmier; et tes seins, à des grappes. Je dis: ‘Il faut que je monte au palmier, que je saisisse ses dattes’” Cantique des cantiques 7,6-8.
“‘Je monterai sur les palmiers, je resterai sur leur cime’ (Cantique des cantiques 7,8), pour rejoindre la victoire du Christ, pour en goûter le fruit de la vertu, victoire du Verbe. Le palmier toujours vert garde ses feuilles sans les changer, ‘Ta hauteur comme celle d’un palmier’: que la fraîcheur de l’adolescence demeure en nous pour porter du fruit au moment opportun, les grâces toujours fleurissantes du Christ. ‘Je m’assis à son ombre’ (Cantique des cantiques 2,3), les apôtres ne perdent pas leur feuillage et leur ombre guérit les malades, Ac 5,15 saint Ambroise (339-397 apr.J.-C.), Exameron 5,53.70.
 
Procession des saintes entre les palmiers
mosaïque de la nef
St-Apollinaire-le-Neuf

[ Ravenne, Italie ]
 


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Procession des saintes femmes, retable de l’Agneau mystique, église Saint-Bavon, Gand, Belgique
Quand les frères van Eyck ont peint ce retable du triomphe de l’agneau mystique, ils ont entouré celui ci de quatre processions qui convergent vers lui, celle des vierge martyrs et saintes femmes est dominée par les palmes qu’elles tiennent à la main, conformément à la vision de l’Apocalypse.
“Voici qu’apparut à mes yeux une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue; debout devant le trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, des palmes à la main” Apocalypse 7,9.
 
Procession des saintes femmes
Retable de l’Agneau mystique
Eglise Saint-Bavon

[ Gand, Belgique ]
 


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Châsse de l’abbé Nantelme, trésor de l’Abbaye de St-Maurice, Suisse
Ste-Blandine, rose sud, Notre-Dame de Paris

Encore au Moyen Age, la palme est l’insigne privilégiée du martyr, puisqu’il a vaincu non seulement sa peur, mais surtout les fausses représentation de Dieu que lui tendaient les idolâtres.
“Tenir des feuilles de palmier à la main, c’est avoir remporté la victoire sur l’ancien ennemi. Les miracles des élus ce sont des palmes dessinées pour montrer au dehors comment ils sont considérés par Dieu. Le vrai palmier sera à la résurrection des morts quand il n’y aura plus de lutte contre la mort. “O mort où est ta victoire?” (1 Corinthiens 15,53-55), l’être corruptible a revêtu l’incorruptibilité, l’immortalité. Les palmes dessinées sur les piliers et les miracles sont un signe pour encourager les autres à faire le bien. Symbole de victoire dans les débutants, il est possédé par les convertis et les fervents” saint Grégoire Le Grand (540-604), Homélies sur Ezéchiel 40,16.
“Sa hauteur est semblable à celle d’un palmier” (Cantique des Cantiques 7,7), le Christ cocher a conduit notre âme à la plénitude de l’amour, cette plénitude c’est le Christ lui-même, le palmier, qui signifie la plénitude de la victoire et de la loi. Celui qui a remporté la victoire est monté sur le palmier et en mange les fruits et est assis avec le Christ sur le Trône, Ap 3,21 saint Ambroise (339-397 apr.J.-C.), Isaac 8,67.
 
Saint Maurice sur le trône de gloire
châsse de l’abbé Nantelme, 1225
Trésor de l’abbaye de St-Maurice

[ St-Maurice, Suisse ]
Sainte Blandine
rosace sud
Notre-Dame de Paris

[ Paris, France ]

Liens associés :

La palme du martyre

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Présentation : 
La palme
Image mère : 
Une palme décore la tombe d’un martyrs, stèle paléochrétienne