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Symboles / Plantes /Vigne, vin, sacrifice
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| Vigne, vin, sacrifice | |||||
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 Le vin, la vigne et l’homme Madeline Diener, lithographie L’artiste a uni dans un même mouvement l’homme et la vigne de laquelle il surgit, et dans celle-ci les grappes et les ceps tous exposés au soleil qui les fait mûrir et vers lequel l’homme lève les bras en signe de prière et d’offrande à Dieu. Cet homme dont le mouvement du cep souligne le geste a aussi la position de Jésus crucifié. En une seule composition, sont donc exposés tous les sens suggérés par les mots de vin, vigne et sacrifice. “La vigne préfigure nous-même, le peuple de Dieu, établi sur la racine de la vie éternelle, (Jean 15,1-6). Elle fait pousser des fleurs brillantes comme des gemmes et accueille sur elle un joug doux, (Matthieu 11,29), lorsqu’elle a grandi en étendant les bras comme sarments de vigne féconde. Le vigneron c’est le Père tout-puissant, la vigne c’est le Fils et nous, nous sommes les sarments, (Jean 15,1-5). Comme le vignoble se tient droit lorsqu’il est lié ensemble et, s’il est taillé, n’est pas amoindri, mais il devient plus luxuriant; ainsi le peuple de Dieu, quand il est lié, il devient libre, humilié il s’élève, coupé il reçoit la couronne. Comme le tendre rejeton détaché du vieil arbre est greffé dans la fécondité d’une racine nouvelle, ainsi le peuple saint, cicatrisées les coupures de l’ancien rejeton, il se développe, il pousse parce qu’il est en sûreté à l’intérieur du bois de la croix, comme dans le sein d’une mère affectueuse. La vigne du Christ a été plantée par l’extermination de tant de martyrs et par la croix des Apôtres, qui ont imité la passion du Christ, qui a répandu sa vigne jusqu’aux limites du monde” -- Saint Ambroise (339-397 apr.J.-C.), Commentaire sur saint Luc 9. | |||||
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