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Symboles / Animaux /L’agneau
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| L’agneau | |||||||
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Agneau de l’apocalypse, mosaïque du baptistère de l’abbatiale de St-Maurice Le sang qui ruisselle de la plaie de l’agneau égorgé dressé au-dessus de la Jérusalem céleste dit simultanément le sacrifice de Celui que Jean Baptiste désignait comme “L’Agneau de Dieu” et sa victoire sur le mal. Ce sang irrigue le sol et fait croître les arbres chargés de fleurs et de fruits. Le paradis terrestre est donc réouvert aux hommes. Dans la chapelle du baptistère, l’agneau fait face à la marche de Moïse conduisant le peuple qui a été sauvé en participant au repas de l’agneau pascal. | |||||||
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Liens associés :  L’Agneau, lumière de la cité de Dieu, mosaïque du baptistère de l’abbaye de St-Maurice, Suissehaut de la page | |||||||
L’agneau ouvrant le livre des Ecritures, miniatures de la Bible de Moutier Granval L’enluminure composée à Tours dans le scriptorium dirigé par Alcuin, au temps de Charlemagne, montre comment c’est le Christ qui ouvre le sens des prophéties parce qu’Il les accomplit par sa mort et sa résurrection. En d’autres occasions, les artistes présenteront l’Agneau couché pour être sacrifié et reposant sur la Bible. | |||||||
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Deux agneaux affrontés au chrisme, sarcophage de Valentinien près du mausolée de Galla Placidia, Ve siècle, Ravenne, Italie Agneaux affrontés au chrisme, sarcophage près du mausolée de Galla Placidia, Ravenne, Italie La fragilité des agneaux les porte à vivre non seulement en troupeau, mais dans une solidarité grégaire, il était donc possible de représenter le peuple qui suit l’agneau de Dieu par la multiplication des agneaux dans la composition iconographique. En général, quand les artistes ont représenté le troupeau, ils l’ont confié au pasteur, mais quand ils se sont contentés de deux agneaux, ils ont traité la figure pour elle même, en se contentant de l’associer au nom du Christ. En effet, cette puissance du Sauveur transforme en agneaux, à son image, ceux qui se confient à Lui. L’espérance de l’impératrice romaine Galla Placidia pour ses défunts assassinés est ici exprimée par la positions de ces agneaux réconciliés, par delà les violences de la guerre, afin de prendre par au festin de l’Agneau dans le Ciel. | |||||||
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Adoration de l’Agneau Mystique, Gand, Belgique Ce célèbre polyptique peint au XVe siècle par les frères Hubert et Jan Van Eyck pour l’église St-Bavon de Gand montre comment de l’Eglise naît des sacrements: l’Agneau est dressé sur l’autel et son sang est recueilli dans un calice, les anges portant les instruments de la Passion l’entourent et, devant eux, la Fontaine des sacrements offre la vie aux membres des quatre processions qui convergent vers l’Agneau: la foule des prophètes fait face à celle des évangélistes et des martyrs tandis qu’au second plan les évêques et les docteurs conduisent le peuple de Dieu face aux saintes femmes qui se pressent vers le Sauveur. | |||||||
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Tabernacle baroque, église de Steinhausen, Allemagne Encore à l’époque baroque, l’iconographie des tabernacles a multiplié les images de l’agneau pour développer la théologie eucharistique, faisant mémoire de la mort et de la résurrection du Christ présent maintenant sous les espèces du sacrement conservées au tabernacle. Du même coup était proposée l’invitation au repas pascal: la messe. | |||||||
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L’Agneau regarde la croix au dessus du serpent. Sarcophage de St-Apollinaire-le-Neuf, Ravenne “Moi je suis venu pour que les brebis aient la vie et l’aient en abondance. Je suis le Bon Pasteur. Le Bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis” (Jean 10,10-11) | |||||||
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Les brebis affrontées au chrisme. Musée de St-Vital, Ravenne “Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connaît le Père.” (Jean 10, 14-15) | |||||||
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