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Le chemin des Cathédrales / Révélation /Histoire Sainte
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| Histoire Sainte Le venue du Messie pour sauver le monde a été préparée par l’histoire de son peuple. | |||||||||||||||
Présupposés théologiques : | |||||||||||||||
 La sagesse divine déroute la raison humaine De toute évidence, l’intention des théologiens chargés de diriger la construction de ce portail était de souligner l’accomplissement des Ecritures par de là tous les projets humains. L’enracinement historique du Christ ne peut se comparer à celui des autres personnages célèbres car la sagesse divine, seule, répond à l’interrogation humaine: comment la vie et la mort sont elles inséparables? Elle étend sur les siècles la préparation progressive des cœurs à l’entendre: en Jésus Christ Dieu fait face à la mort, Il l’assume et Il en est victorieux. Quoique facilement identifiable, chaque détail de ce portail est une surprise, presque un scandale et c’est par là qu’il enseigne une vérité plus haute que l’esprit ne pourrait la concevoir. La stupéfaction de la raison devant la présentation du dessein de Dieu commence aux ébrasements: à côté du roi David, Bethsabée qui a trompé son époux avec lui, fait pendant à la reine de Saba, une païenne venue à Jérusalem rencontrer le sage roi Salomon. Elles forment d’étranges compagnies pour ces ancêtres du Christ! il ne manquait pourtant pas de saintes femmes parmi les personnages de la Bible pour décorer ce portail. De plus, on peut s’étonner que ces couples surprenants soient conduits vers l’autel par Pierre et Paul, alors que l’histoire fait apparaître ces apôtres un millénaire après eux. Le tympan du portail accentue l’étonnement: comment comprendre la naissance miraculeuse de Jésus, prédit par l’ange à la Vierge Marie: “Il sera grand, il sera appelé le Fils du Très Haut” et le massacre des innocents annoncé par l’enquête des mages qui continue le récit? En fait l’association entre la joie et la peine, la vie et la mort est aussi notre question, quel sens reconnaître à la vie puisqu’elle est marquée par la mort? Le sculpteur de ce tympan a placé l’enfant Jésus non pas dans une crèche, mais sur un autel. Au dessus de Lui, une cohorte d’anges entonne le gloria. C’est que à l’essai humain de fuir la mort pour ne se réjouir que de la vie, le Christ oppose une réponse unique parce que c’est en traversant la mort qu’il ouvre l’intimité de la vie éternelle aux hommes. Il leur donne beaucoup plus qu’une survie, mais l’accomplissement maximum de la vie par la compagnie éternelle de Dieu. Si l’enfant Jésus repose sur un autel splendide, si les anges l’entourent, c’est qu’il s’agit d’un mystère auquel le fidèle est appelé à participer par les sacrements, qu’il le sache ou non. A la messe est célébré et actualisé l’ensemble des trois jours de Pâque: en instituant l’Eucharistie, le Christ rend présentes l’offrande de sa vie le Vendredi Saint et la résurrection du matin de Pâque, puisque il identifie le pain du repas pascal et son propre corps. Ce faisant, Jésus anticipe sa résurrection puisque son obéissance au Père est si totale qu’elle implique sa présence aux hommes de tous les temps. Cette victoire sur la mort glorifie son corps devenu inaccessible à toutes les conséquences du péché et donc permet à ceux qui communient à son mystère d’entrer dans la vie éternelle. Cet acte du Christ atteint tous les hommes de tous les temps puisqu’il porte en soi la victoire sur toutes les formes de mort qui affectent l’humanité. La plupart des peuples ont ignoré l’événement transcendant du Jeudi Saint, il n’empêche que celui-ci transcende le temps et l’espace et atteint tous ceux dont le Christ s’est fait le frère en assumant l’humanité. A l’objection rationnelle des contradictions de ce monde, l’Eucharistie offre une réponse non pas contradictoire avec l’expérience humaine, mais au-delà de ce que pouvait espérer la raison humaine: puisque le Christ n’a pas évacué la mort, mais il l’a assumée sur la croix. La plupart des religions ont reconnu l’immortalité de l’homme, mais ont été impuissantes à en préciser le contenu, or la vie éternelle proposée par le Christ est la compagnie de Dieu dès cette terre, en attendant le face à face du ciel. Ainsi est résolu le paradoxe de la sagesse de la création, cependant précaire, par le dessein de Dieu qui assume l’humanité en son Fils. On peut comprendre alors l’importance donnée à la stature du roi Hérode, plus grand que les scribes et les mages, alors qu’il est un criminel, c’est que sa méchanceté demeure impuissante à empêcher la bonté de Dieu. | |||||||||||||||
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Liens associés :  Le symbole du livre des EcrituresLes apôtres annoncent l’Evangile à partir de l’Ancien Testament, fresques des Catacombes, Romehaut de la page | |||||||||||||||
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