Le chemin des Cathédrales / Raison et foi /Joie de vivre médiévale

 
 
 Jongleurs et troubadours
L’effloraison artistique exceptionnelle née dans la Chrétienté médiévale va de paire avec une joie de vivre dont témoignent l’évolution sociale et la littérature.
 
Experience humaine :
 
L’incontournable gravité devant l’échec et la mort
Le soir, le vin gâtait souvent la fête. Les ruelles sont propices aux rixes. Et les disputes s’envenimaient. Dans les rues très étroites de la ville médiévale les agressions suivaient facilement les excès de table. A moins que les bains publics ne deviennent lupanars. Quelle désillusion!
Au delà des vanités et des illusions de la cité, les vraies questions du pardon et de l’espérance devant la mort obligeaient les troubadours à introduire dans leurs chants une réflexion plus grave. Un poète comme Hélinand a chanté les déceptions d’une ambition trop humaine:
“ Que vaut ce que le monde fait ?
Mort en une heure tout défait
Et jamais ne joue à refaire :
Que vaut ce qu’avarice amasse ?
Mort en une heure tout emporte,
Ne fait jamais de faute au jeu.
Mort fait taire les beaux parleurs,
Pleurer et gémir les rieurs ;
Mort fait toujours de beau temps laid ;
Mort fait valoir et sac et haire
Autant que pourpre et robe vaire ;
Mort à chacun fait son procès. ” (Hélinand, vers 1183)
 
La vie seigneuriale, début du XVIe siècle, Pays Bas
Tapisserie
Musée de Cluny

[ Paris, France ]
Ruelle aux chats


[ Troyes, France ]
Ruelle aux chats


[ Troyes, France ]
Bains publiques

Stalles de St-Gervais

[ Paris, France ]
La prostituée avec une tête de mort

Stalles de St-Gervais

[ Paris, France ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Rues de la Cité
Histoire : 
Les bienfaits de la courtoisie
Présupposés théologiques : 
La foi, condition de la joie
Symboles : 
La rose de Mai
Citations : 
Hafez, XIVe siècle
Ansari XIe siècle
Guillaume de Lorris
Pastourelle
Poésie lyrique courtoise.
Ronsard, “Mignonne” (1558)
Chrétien de Troyes, “Perceval”.