Terres d'Evangile / Vie publique /Marie Madeleine oint les pieds du Christ

 
 
 L’onction à Béthanie
Marie, la sœur de Lazare, répand du parfum sur les pieds du Christ. Cet hommage prémonitoire rendu au corps du Christ annonce la mort imminente de celui-ci et souligne l’importance de ce corps qui le fait notre frère. Le Fils de Dieu a pris la chair humaine et c’est en en supportant les conséquences qu’il a sauvé la multitude des enfants de Dieu. C’est à cause de cette miséricorde divine que tout corps humain est digne d’honneur.
 
Clés de Lecture :
 
L’onction à Béthanie
Six jours avant la Pâque, Jésus revient chez Lazare qu’il a ressuscité des morts. Il est accueilli par les deux sœurs de Lazare: Marthe s’emploie à faire la fête, mais Marie Madeleine a déjà compris que ce miracle va coûter au Christ de souffrir sa passion: elle a entendu les récriminations des prêtres qui ont décidé la mort du Christ à cause de la publicité que lui a fait la résurrection de Lazare. Ainsi elle fait les geste de l’embaumement du corps du Christ en versant sur ses pieds un parfum de grand prix. C’est avec sa propre chevelure qu’elle remplace le linge qui aurait été utile dans des circonstances habituelles. Lorsque Judas prétend se servir des pauvres pour justifier son indignation devant ce luxe, Jésus défend Marie Madeleine en faisant du parfum les prémices de l’embaumement. Il insiste sur la disparition imminente de son corps supplicié, mais aussi glorifié, c’est-à-dire entré dans une vie différente auprès du Père.
Cette même Madeleine sera la première à le voir et à le reconnaître au matin de Pâque et quand elle demandera où est le corps du Christ, il lui répondra qu’il monte vers son Père en sorte qu’il devienne Notre Père. A cet instant elle devient la première apôtre de la résurrection.
 
Madeleine oint les pieds de Jésus
Nicolas Froment (© A. et U. Held)

Offices

[ Florence, Italie ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Béthanie
Texte de l'Evangile : 
Jean 12, 1-11
Symboles : 
Le parfum
Expérience humaine : 
L’oubli du corps
Accomplissement des Ecritures : 
L’incarnation
Citations : 
Albert Naud
Alcuin, IXe siècle