Terres d'Evangile / Passion /Le repas au Cénacle

 
 
 L’éternelle présence de Dieu
L’importance de cet acte du Christ livrant son corps et son sang pour la multitude est si grande qu’elle traverse le temps. En effet, acceptant de souffrir tous les maux que les hommes s’infligent entre eux, le Christ pardonne toutes les offenses sans vengeance, ni mépris pour ses meurtriers. C’est la première fois que le pardon remplace la vengeance et cet acte se répercute sur tous les temps. En le renouvelant à chaque eucharistie, Jésus invite chaque homme à y répondre personnellement, à suivre le chemin ouvert par lui, pour partager sa victoire sur le mal.
 

Texte de l'Evangile :Jean 13, 1-15
Luc 22, 14-27
1 Corinthiens 11, 23-24


 
Jean 13, 1-15
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est venu de Dieu et qu’il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture; puis il verse de l’eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit: “Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds!” Jésus lui déclara: “Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant; plus tard tu comprendras.” Pierre lui dit: “Tu ne me laveras pas les pieds; non, jamais!” Jésus lui répondit: “Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi.” Simon-Pierre lui dit: “Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête!” Jésus lui dit: “Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver: on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous.” Il savait bien qui allait le livrer; et c’est pourquoi il disait: “Vous n’êtes pas tous purs.”
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors: “Comprenez-vous ce que je viens de faire? Vous m’appelez’Maître’ et’Seigneur’, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous.
Comment comprendre la phrase centrale: “Ceci est mon corps, ceci est mon sang”, comment comprendre que le Christ soit réellement présent sous l’apparence du pain et du vin. (© AELF-Paris-tous droits réservés)
 
La Cène, chemin de Croix
M. Diener


[ Montsevelier, Suisse ]
 

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Le symbole de la coupe
Le symbole du repas d’alliance
Le symbole du vin
Le symbole du pain communion
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La Cène, pourtour du choeur, N.-D. de Paris
Le lavement des pieds, pourtour du choeur, N.-D. de Paris

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Luc 22, 14-27
Quand l’heure fut venue, Jésus se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit: “J’ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir! Car je vous le déclare: jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit pleinement réalisée dans le royaume de Dieu.” Il prit alors une coupe, il rendit grâce et dit: “Prenez, partagez entre vous. Car je vous le déclare: jamais plus désormais je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que vienne le règne de Dieu.”
Puis il prit du pain; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant: “Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi.” Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant: “Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous.
Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux l’homme qui le livre!” Les apôtres commencèrent à se demander les uns aux autres lequel d’entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se quereller: lequel d’entre eux, à leur avis, était le plus grand? Mais il leur dit: “Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres, et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs. Pour vous, rien de tel! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui qui sert. Quel est en effet le plus grand: celui qui est à table, ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table? Eh bien moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert! (© AELF-Paris-tous droits réservés)
 

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La Cène, pourtour du choeur, N.-D. de Paris

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1 Corinthiens 11, 23-24
Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j’ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur: la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit: “Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi.” (© AELF-Paris-tous droits réservés)
 

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Lieu : 
Le Cénacle
Clés de Lecture : 
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Symboles : 
Le repas
Expérience humaine : 
La mémoire
Accomplissement des Ecritures : 
Le renouvellement de l’alliance
Le repas pascal
Le mémorial
Citations : 
Augustin (354-430), commentaire sur l’évangile de Jean 56, 5-6
Augustin (354-430), commentaire sur l’évangile de Jean 62
Jean Chrysostome, IVe siècle