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Terres d'Evangile / Passion /Le repas au Cénacle
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| L’éternelle présence de Dieu L’importance de cet acte du Christ livrant son corps et son sang pour la multitude est si grande qu’elle traverse le temps. En effet, acceptant de souffrir tous les maux que les hommes s’infligent entre eux, le Christ pardonne toutes les offenses sans vengeance, ni mépris pour ses meurtriers. C’est la première fois que le pardon remplace la vengeance et cet acte se répercute sur tous les temps. En le renouvelant à chaque eucharistie, Jésus invite chaque homme à y répondre personnellement, à suivre le chemin ouvert par lui, pour partager sa victoire sur le mal. | |||||||||||||||
Symboles : | |||||||||||||||
 Le repas Le repas scelle tous les événements de la vie publique comme privée, dans la vie de toutes les communautés humaines, parce que le fait de manger ensemble établit une communion entre les commensaux. Et parmi les éléments du repas, le pain et le vin sont lourds de toute une pédagogie dans la tradition judéo-chrétienne. Ils ont en commun d’être des nourritures élémentaires mais fabriquées à partir de grains de blé ou de raisin cueillis, rompus et réunis en une seule réalité. Leur usage dans le rite juif de la Pâque est riche d’enseignements au point que la participation à la célébration annuelle constitue le peuple juif. Ne sont admis au repas de la Pâque juive que les juifs. Cette exigence est si forte qu’on prépare des pâtisseries pour le amis que l’on ne voudrait pas offenser et qui doivent cependant quitter la pièce, où le rite rend les participants mystérieusement participant à la libération de l’esclavage des hébreux par Moïse. Cette particularité de la tradition juive porte à son sommet la signification symbolique du repas. | |||||||||||||||
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