Terres d'Evangile / Vie publique /La Samaritaine

 
 
 Le don de l’eau vive
La Samaritaine ne doit pas avoir bonne réputation dans son bourg puisqu’elle a eu cinq maris, pourtant Jésus prend du temps pour lui faire entrevoir un autre monde et elle le reconnaît pour le Messie, parce qu’il a éclairé sa conscience. Il ne lui a pas fait de reproche humiliant, il lui a parlé de la prière. Cela suffit pour qu’elle fasse de l’aveu de ses fautes un témoignage en faveur du Messie.
 
Symboles :
 
L’eau
L’eau, don de Dieu, se retrouve dans les liturgies de tous les peuples. Soit que les ablutions dans des fleuves miraculeux permettent à l’homme de recevoir le pardon de ses fautes, soit que le fait de boire à l’eau sacralisée exprime l’accueil du don de Dieu, soit que le fait de verser les premières gouttes d’une coupe d’eau manifeste la confiance dans la pérennité du don de Dieu, il s’agit toujours d’un rapport étroit entre l’eau nécessaire à la survie et l’espérance de la bienveillance divine. Les récipients adaptés à ces gestes cultuels ne sont jamais quelconques, ils obéissent à des formes et à des matières codées, qu’ils soient œuvre d’orfèvre, ou coquille du pauvre voyageur. C’est dire l’importance des rites attachés à l’eau, y compris de ceux qui implorent la pluie.
 
Statue de Goudéa, roi de Lagash, 2200 av. J.-C.


Antilope Tywara, Bambara


Antilope Tywara, Bambara


 

Liens associés :

Le symbole de l’eau

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  Documents associés : 
Lieu : 
Puits de Jacob
Texte de l'Evangile : 
Jean 4, 3-42
Clés de Lecture : 
Le don de l’eau vive
Expérience humaine : 
Les étapes de la sincérité
Accomplissement des Ecritures : 
Le vrai culte
La fête des Tentes
Citations : 
Jean Chrysostome, IVe siècle
Augustin (354-430), Commentaire sur l’évangile de Jean 15
Augustin (354-430), Homélies sur l’Evangile de Saint Jean