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Terres d'Evangile / Miracles /La tempête apaisée
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| Le Christ maître de la nature Ce miracle oppose la puissance divine tranquille et immédiate au désarroi des flots. Sans recourir à la technique ou à la complexité des rituels magiques le Christ soumet les éléments et par là il annonce son combat et la victoire du Christ sur toutes les formes du mal et de la mort. | |||||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||||
 Le Christ maître de la nature Le texte évoque trois instants: le calme du départ des bateaux, la bourrasque qui met les marins en danger, suscitant une peur panique de la part des apôtres, alors que Jésus dort à la poupe, puis le miracle de la tempête apaisée. La fin du récit développe la réaction des apôtres d’autant plus troublés que le Christ s’étonne de leur manque de foi. Cet épisode se passe au début du ministère publique du Christ. Jusque là, il avait surtout guéri des malades, cette fois-ci il commande aux éléments déchaînés et manifeste clairement une puissance divine. De la frayeur du naufrage les apôtres passent à l’effroi devant Dieu immédiatement proche. Au-delà de la puissance rassurante qui donne du poids à son enseignement, le Christ commence à découvrir le sens ultime de sa mission: s’opposer aux force du mal et les vaincre. La début de l’Evangile souligne l’autorité de la parole du Christ en l’illustrant par des signes miraculeux qui permettront plus tard aux disciples de témoigner de l’œuvre du Fils de Dieu, en expliquant celle-ci. On ne peut séparer les enseignements des miracles qui les illustrent. | |||||||||||||||
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