Terres d'Evangile / Enfance du Christ /La visitation

 
 
 La joyeuse rencontre de Marie et Elisabeth
La charité ne se limite pas au soulagement des besoins physiques de l’autre, mais elle va jusqu’à lui faire découvrir Dieu et en conséquence sa propre dignité d’enfant de Dieu.
 
Symboles :
 
L’arche d’alliance
L’arche d’alliance était aux yeux du peuple élu le signe de la présence de Dieu dans son peuple. En y enfermant les tables de la loi, c’est à dire le pacte d’alliance que Dieu même avait proposé aux Hébreux, Moïse avait dépassé l’attente de tous les peuples de l’antiquité qui construisaient des temples en l’honneur de leurs divinités. Aussi le roi David tenait à la retrouver quand elle fut prise par les Philistins et la rapporta à Jérusalem où il n’y avait pas encore de temple. Elle signifiait la présence agissante de l’Eternel engagé dans une alliance avec son peuple, alors que les statues de bois ou d’argent des divinités des peuples voisins n’existaient que pour recevoir des hommages ou céder à des marchandages.
Cette arche d’alliance annonçait le mystère de la maternité divine puisque Marie a contenu en elle celui qui contient le monde. La réalité de l’incarnation du Fils de Dieu dans notre humanité le rend accessible au toucher et à l’écoute, ce qui n’était pas du tout le cas des divinités babyloniennes ou gréco-romaines. Le symbolisme manifesté par les gestes du Christ structure les signes sacrés, qui deviennent efficaces par l’action de Dieu fait homme et qu’on appelle les sacrements.
 

Liens associés :

L’arche de l’alliance au portail du Couronnement de la Virge, N.-D. de Paris

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  Documents associés : 
Lieu : 
Ain Karem
Texte de l'Evangile : 
Luc 1, 39-56
Clés de Lecture : 
La visitation
Expérience humaine : 
Le voisinage, la proximité
Accomplissement des Ecritures : 
Les promesses accomplies
Citations : 
Origène, IIIe siècle
Grégoire le Thaumaturge
Ambroise de Milan, IVe siècle
Martin Luther