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Le chemin des Cathédrales / Eglise /Marie, figure de l’Eglise
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| Marie figure de l’Eglise Marie assume l’espérance des Chrétiens, elle est une image de l’Eglise sauvée par le Christ. | |||||||||||||||||||||||||
Description de l’image : | |||||||||||||||||||||||||
 Le portail de la Vierge à Notre-Dame de Paris La fête de l’Assomption et du couronnement de Marie était célébrée depuis le VIIe siècle. Mais, ce type de représentation n’apparaît qu’à l’époque de la courtoisie qui associe la “dame” et son seigneur. La Vierge Marie est présentée partageant le trône de son Fils comme la châtelaine siégeait à côté du seigneur. Jusque là le IXe siècle s’était contenté de couronner la Vierge dite de “majesté” pour dire la glorification de la mère du Christ, dès avant la résurrection générale. Les sculptures du tympan de ce portail suivent à la lettre le texte de Grégoire de Tours. Au VIe siècle, cet évêque raconte: “Les apôtres, dispersés pour prêcher l’Evangile, se trouvèrent réunis dans la maison de Marie au moment où, sur le point de terminer son pèlerinage terrestre, elle allait être appelée hors du monde. Sachant qu’elle devait partir pour l’éternité, ils veillaient avec elle. Voici que le Seigneur Jésus arriva avec ses anges. Il emporta le corps saint de sa Mère Marie et la fit porter au Paradis.” Le Concile Vatican II reprendra cette méditation en affirmant: “Enfin elle fut exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des Seigneurs, victorieux du péché et de la mort.” L’achèvement du parcours terrestre de Marie manifeste les privilèges dont cette femme de notre terre a été l’objet pour être la digne mère de Dieu. C’est l’unique raison qui justifie les dogmes qui professent son immaculée conception et son assomption. Au linteau inférieur, de chaque côté de l’Arche d’alliance, les prophètes et les rois de l’Ancien Testament scrutent les Saintes Ecritures qui décrivent l’histoire du salut et la lente préparation de la venue du Christ au monde pour renouveler l’alliance entre Dieu et les hommes. Les statues, reproduites lors de la rénovation de Viollet-le-Duc, développent la réalisation du projet divin: Marie se dresse au trumeau de ce portail et cette fois elle est entourée aux ébrasements par les patrons du diocèse. L’Eglise dont elle porte l’espérance, n’est pas une abstraction parce que l’Eglise universelle se confond avec l’Eglise locale. L’œuvre du Christ est manifeste dans la constitution de la communauté chrétienne de Paris. C’est pourquoi la scène de l’Assomption se prolonge par les figure de saint Denis et de sainte Geneviève. Le premier évêque de Paris, fut décapité pour sa foi et son sang fit germer l’Eglise qui se réclame de lui. Il tient la tête dans sa main, ce qui, selon la symbolique celte, signifie son influence sur la communauté chrétienne de la capitale. On raconte de saint Denis que Jésus le réconforta ainsi à la veille de son martyre, c’est pourquoi il est assisté d’un ange. En face de lui, sainte Geneviève, qui fit élever la première basilique en l’honneur du martyr, rappelle par son image les années de prière et de solitude qu’elle passa à côté de la première cathédrale de Paris. | |||||||||||||||||||||||||
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