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Terres d'Evangile / Enfance du Christ /L’Adoration des Mages
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| Les savants aussi viendront de très loin pour adorer l’enfant Jésus En recevant les mages, astronomes condamnés par les prophètes, le Christ montre bien qu’il apporte le salut à tout homme de bonne volonté, quel que soit le mode de sa recherche de la vérité, sa religion, chacun selon la part de vérité qu’il a reçue. | |||||||||||||||
Clés de Lecture : | |||||||||||||||
 Les savants aussi viendront de très loin pour adorer l’enfant Jésus Les récits évangéliques de la Nativité présentent des personnages d’origine modeste ou même marginalisés comme les bergers et soudain voici qu’apparaissent des personnages importants, des mages venus de l’Orient. A quoi attribuer cette surprise ? Les Babyloniens attachaient une grande importance à l’astronomie et à l’astrologie, persuadés qu’ils étaient d’une forme de sympathie cosmique qui aurait permis de découvrir par le jeux des astres, l’économie générale de ce monde et les volontés des dieux. Les mages étaient les spécialistes de ces recherches et tenaient la place de savants dans toute la Mésopotamie. A cause du risque de superstition inhérent à ces usages, les prophètes avaient toujours mis en garde le peuple de Dieu contre ces pratiques. Pourtant on a retrouvé récemment des tablettes portant l’horoscope du Sauveur du monde, que les peuples d’Orient attendaient eux aussi. Ce qui est surprenant dans les récits évangéliques c’est la place qu’ils donnent à ces païens et la reconnaissance de la Révélation qui leur est parvenue par des moyens parfaitement illicites. Plus que cela, le luxe de citations des prophètes de l’Ancien Testament montre l’ouverture de cœur des “pauvres de Yahwé”, ce petit reste d’Israëlites qui acceptaient de Dieu un Messie déroutant pour eux et devenaient capables de comprendre le salut universel confié d’abord à leur peuple, mais en vue de tous les autres. | |||||||||||||||
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