Terres d'Evangile / Enfance du Christ /L’Adoration des Mages

 
 
 Les savants aussi viendront de très loin pour adorer l’enfant Jésus
En recevant les mages, astronomes condamnés par les prophètes, le Christ montre bien qu’il apporte le salut à tout homme de bonne volonté, quel que soit le mode de sa recherche de la vérité, sa religion, chacun selon la part de vérité qu’il a reçue.
 
Expérience humaine :
 
La recherche de la vérite
La recherche de la vérité a toujours été un des moteurs les plus puissants de l’humanité. Que ce soit l’enquête scientifique supposée atteindre à la certitude ou bien la réflexion philosophique ou bien la poursuite de la sagesse tendue vers un au-delà de l’évidence immédiate, les meilleurs esprits se sont attachés à cette quête. Pourtant il a souvent semblé aux occidentaux que la maîtrise de la vérité ne pouvait s’accommoder de la soumission à une révélation. Ce qui est surprenant dans ces premières pages de l’Evangile c’est qu’elles mettent en scène les savants de leur temps et que, dépassant les connaissances qu’ils possèdent de l’astrologie, ces mages ont besoin de l’Ecriture Sainte pour trouver le Sauveur du monde. D’un effort intellectuel intense leur passion de voir le salut les conduit à l’obéissance à une révélation tout à fait nouvelle puisque l’étoile qui les conduit depuis l’Orient disparaît quand ils peuvent s’adresser au docteurs du Temple de Jérusalem. Ce qui est plus admirable encore c’est qu’après cette démarche, sachant dorénavant où guider leurs pas, vers Bethléem, ils retrouvent leur étoile pour achever leur voyage à la lumière de ces informations enfin réconciliées. Le texte remarque que trouvant “ le petit enfant avec Marie, sa mère, ils se prosternèrent devant lui, lui offrant des cadeaux princiers : l’or, l’encens et la myrrhe, c’est à dire des richesses et des parfums d’Arabie. Ces présents signifiaient aux yeux des premiers Chrétiens, l’hommage de l’or donné aux rois, de l’encens brûlé devant Dieu et de la myrrhe essentielle pour embaumer les morts. Cette universalité du salut pour tous les peuples est annoncée par la manifestation de Jésus aux mages. Pour la comprendre dans toute sa gloire, il faut la considérer à la lumière de la Passion, à l’enseignement de Jésus devant Pilate: “Je suis roi et je suis né et venu en ce monde pour rendre témoignage à la vérité. (Jean 18, 37)” Cette vérité est pour le monde entier. Au reste c’est pour préserver la vie de ce nouveau-né en danger, déjà destiné à la croix, parce qu’il contredit toutes les illusions des hommes, que les mages durent rentrer chez eux par un autre chemin.La recherche de la vérité a toujours été un des moteurs les plus puissants de l’humanité. Que ce soit l’enquête scientifique supposée atteindre à la certitude ou bien la réflexion philosophique ou bien la poursuite de la sagesse tendue vers un au-delà de l’évidence immédiate, les meilleurs esprits se sont attachés à cette quête. Pourtant il a souvent semblé aux occidentaux que la maîtrise de la vérité ne pouvait s’accommoder de la soumission à une révélation. Ce qui est surprenant dans ces premières pages de l’Evangile c’est qu’elles mettent en scène les savants de leur temps et que, dépassant les connaissances qu’ils possèdent de l’astrologie, ces mages ont besoin de l’Ecriture Sainte pour trouver le Sauveur du monde. D’un effort intellectuel intense leur passion de voir le salut les conduit à l’obéissance à une révélation tout à fait nouvelle puisque l’étoile qui les conduit depuis l’Orient disparaît quand ils peuvent s’adresser au docteurs du Temple de Jérusalem. Ce qui est plus admirable encore c’est qu’après cette démarche, sachant dorénavant où guider leurs pas, vers Bethléem, ils retrouvent leur étoile pour achever leur voyage à la lumière de ces informations enfin réconciliées. Le texte remarque que trouvant “ le petit enfant avec Marie, sa mère, ils se prosternèrent devant lui, lui offrant des cadeaux princiers : l’or, l’encens et la myrrhe, c’est à dire des richesses et des parfums d’Arabie. Ces présents signifiaient aux yeux des premiers Chrétiens, l’hommage de l’or donné aux rois, de l’encens brûlé devant Dieu et de la myrrhe essentielle pour embaumer les morts. Cette universalité du salut pour tous les peuples est annoncée par la manifestation de Jésus aux mages. Pour la comprendre dans toute sa gloire, il faut la considérer à la lumière de la Passion, à l’enseignement de Jésus devant Pilate: “Je suis roi et je suis né et venu en ce monde pour rendre témoignage à la vérité. (Jean 18, 37)” Cette vérité est pour le monde entier. Au reste c’est pour préserver la vie de ce nouveau-né en danger, déjà destiné à la croix, parce qu’il contredit toutes les illusions des hommes, que les mages durent rentrer chez eux par un autre chemin.
 
Adoration des mages
A.Dürer


Voyage des mages, mosaïque, XIIème siècle


[ Kariye Djami, Turquie ]
Christ couronné d’épines
A.Dürer


 

Liens associés :

Le début de la science historique, St-Jean-des-Florentins, Rome

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  Documents associés : 
Lieu : 
Bethléem
Texte de l'Evangile : 
Matthieu 2,1-12
Clés de Lecture : 
Les savants aussi viendront de très loin pour adorer l’enfant Jésus
Symboles : 
Couronne
Accomplissement des Ecritures : 
Universalité du salut
Citations : 
Augustin (354-430)
Léon Le Grand, Ve siècle
Grégoire le Grand, VIe siècle
Ambroise de Milan, IVe siècle