|
 |
Le chemin des Cathédrales / Eglise /Les martyrs
| |||||||||||||
| Les martyrs Le culte des martyrs n’est pas une superstition, puisqu’il se réfère directement au Christ qui leur a fait la grâce de lui être fidèles, comme le démontre le décor de la châsse de l’abbé Nantelme. | |||||||||||||
Présupposés théologiques : | |||||||||||||
 Les martyrs ne sont pas des surhommes, mais des images du Christ La dévotion des Chrétiens envers leurs martyrs dépasse la considération spontanée devant leur courage. D’autres hommes à toutes les époques ont exposé leur vie soit pour défendre des convictions soit pour protéger leurs concitoyens. La différence ici tient à la ressemblance explicite entre la mort des disciples du Christ et le drame du Vendredi Saint. Accepté lucidement dans la confiance au Père, le supplice des martyrs rejoint la confiance du Fils, qui implique une telle union au Père qu’elle induit la résurrection: n’ayant aucune part avec les forces du mal source de la mort, Jésus sort vivant du tombeau. Ceux pour lesquels il a offert sa vie participent par grâce à cette victoire sur la mort. Les Martyrs acceptent donc la mort comme une grâce parce que elle manifeste la ressemblance avec Jésus que le baptême a inscrite en eux. Si l’Eglise honore particulièrement les martyrs depuis ses origines c’est qu’elle reconnaît en eux l’action du ressuscité dont ils partagent la gloire dès maintenant. Leur culte célèbre l’image de la résurrection qui pousse à son sommet l’empreinte de Jésus en eux. | |||||||||||||
haut de la page | |||||||||||||
| |||||||||||||
| |||||||||||||
