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Le chemin des Cathédrales / Raison et foi /Théologie de la lumière
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| Théologie de la lumière - Les trois rosaces de la cathédrale de Paris Non seulement Dieu est lumière, mais il veut être lumineux pour ceux qui le cherchent dans leur expérience quotidienne. | |||||
Présupposés théologiques : | |||||
 L’omniprésence du Christ à l’histoire humaine L’expérience humaine de la brève durée de la vie est au cœur de toute réflexion religieuse et suggère l’hypothèse d’une finitude ou d’un début du monde. L’éternité divine engagerait-elle celle de la création, comme le pensait Averroës, ou bien la liberté de Dieu est-elle manifestée par le commencement du monde ainsi que le défendait Maïmonide? en ce cas on pourrait figurer le temps comme une ligne ascendante, à la manière des fenêtres en lancettes, jusqu’à l’accomplissement final du dessein du Créateur? Comme Maïmonide, les chrétiens affirment eux aussi le commencement du monde par fidélité au texte biblique. Les architectes des cathédrales ont cependant retenu la forme ronde d’une rose épanouie pour rendre compte de l’expérience de la durée humaine: c’est que le retour glorieux du Christ n’augmentera pas sa présence à ce monde puisque à Pâque l’œuvre de Dieu est déjà manifestée, et le Christ a accompli les Ecritures qui annonçaient celle-ci. Cette figure de pierre est comblée par un chatoiement de vitraux qui la rend plus lumineuse que le seul verre blanc. Cet effet d’optique a été voulu pour souligner la transformation de l’expérience quotidienne par la grâce de Dieu qui transfigure les heures heureuses et malheureuses de la vie et de l’histoire humaine. | |||||
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