Terres d'Evangile / Enfance du Christ /La naissance du Christ

 
 
 La Nativité
A Noël le paradoxe proprement chrétien du Dieu créateur qui s’exprime dans l’extrême faiblesse, contredit toutes les espérances spontanées des hommes et les représentations qu’ils se font de la puissance de la divinité: Dieu éternel est entré dans le temps des hommes.
 
Expérience humaine :
 
Le paradoxe de l’enfance
De toutes les situations humaines et de toutes les cultures, le seul état qui soit tout-à-fait universel est celui de l’enfance. La langue fait participer à une tradition ethnique ou nationale, la marche ouvre des possibilités très vastes d’autonomie qui distingue les hommes entre eux., tandis que l’enfance associe dans une même expérience de dépendance tout être humain à sa naissance. Et pourtant c’est cette précarité même qui fait partout de l’enfant le centre de la famille ou au moins des femmes de la maison et du village. C’est une situation tout-à-fait paradoxale qui place le bébé au cœur de toutes les préoccupations, précisément à cause de sa faiblesse. C’est sa propre vie qui serait en péril si on oubliait de le nourrir, de le réchauffer, de le protéger de toute attaque. Le danger permanent où il se trouve fait passer ses parents à un forme de vie adulte à une nouvelle expérience familiale. Cet enfant si exposé et si exigeant par là même est la victoire de ses parents sur la mort et le gage d’une certaine survie.
 
Le bébé au cœur de la famille


 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Bethléem
Texte de l'Evangile : 
Jean 1, 1-18
Clés de Lecture : 
La nativité
Symboles : 
La faiblesse de l’enfance
Accomplissement des Ecritures : 
La promesse du Messie
Citations : 
Chroniques 22,9-10
Isaïe 7,14
Basile de Bésarée, Ve siècle
Augustin (354-430), De trinitate 15, 13
Hilaire de Poitiers, IVe siècle
Basile de Séleucie
Symbole dit d’Athanase
Ignace d’Antioche, Ier siècle
Basile de Séleucie
Augustin (354-430), sermon 185