Terres d'Evangile / Miracles /Le paralytique de Capharnaüm

 
 
 La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon à l’homme
Vaut-il mieux être pardonné ou guéri? Ce miracle rapporte deux événements: l’attention de Jésus à la peine de l’infirme et la justification de son attitude par le miracle effectué pour justifier le pouvoir de pardonner qui lui vient de Dieu le Père.
 
Clés de Lecture :
 
La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon de l’homme
Jésus revenant à Capharnaüm dans la maison de Pierre, les foules, attirées par les miracles précédents et l’autorité de son enseignement, le rejoignent. Or, un paralytique et ses amis espèrent être aidés par lui dans leur épreuve. Habituellement, on associait souvent la maladie à une punition divine, ce qui en doublait la peine. Il semblait impossible à ces gens de fendre le groupe qui se pressait autour du Christ. Leur décision irrévocable de porter le malade aux pieds de Jésus les décide à monter sur le toit pour en écarter les tuiles et descendre la civière au milieu de l’assistance. L’Evangéliste raconte: “Voyant leur foi, Jésus dit: ‘Mon ami, tes péchés te sont remis’”, par là le Sauveur répond à ce qui était peut-être la plus grave souffrance du paralytique, qu’il appelle “mon ami”. Evidemment, les scribes et les PharisienS sont choqués de ce que le Christ s’attribue le rôle réservé à Dieu: pardonner les péchés. Et Jésus leur répond: “Pour que vous sachiez que le Fils de l’Homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés, lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi.”.
Ce miracle adressé aux témoins les surprend: “Nous avons vu d’étranges choses aujourd’hui”. Ce qui n’est pas encore une profession de foi! Entre la profondeur de la démarche du paralytique et les hésitations des témoins de la scène se dessine tout le refus du Christ qui l’amènera jusqu’à la crise de la Passion. Et cependant en déclarant au malade: “tes péchés te sont remis”, Jésus rappelait la révélation de l’Ancien Testament sur le “Dieu de tendresse et de pitié” qui n’a de cesse de pardonner. C’est pourquoi il précisera que lui-même n’a pas été envoyé par son Père pour juger, mais pour sauver. (Jean 12, 47).
 
Guérison du paralytique
(© A. et U. Held)

Saint Saba

[ Rome, Italie ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Luc 5, 17-28
Symboles : 
Le fil de la vie
Expérience humaine : 
La difficulté d’être simple
Accomplissement des Ecritures : 
Le pardon des péchés
Citations : 
Ambroise de Milan, IVe siècle