Terres d'Evangile / Miracles /Le paralytique de Capharnaüm

 
 
 La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon à l’homme
Vaut-il mieux être pardonné ou guéri? Ce miracle rapporte deux événements: l’attention de Jésus à la peine de l’infirme et la justification de son attitude par le miracle effectué pour justifier le pouvoir de pardonner qui lui vient de Dieu le Père.
 
Symboles :
 
Le fil de la vie
L’iconographie de ce miracle s’est plue à montrer le paralytique portant son lit sur le dos, alors que le fait de guérir n’impliquait pas de se charger immédiatement de ce poids encombrant, c’est que la guérison ne signifie pas destruction du passé, ne détruit pas le fil de la vie. La navette ne servirait à rien si elle rompait la chaîne du métier à tisser, une intervention ponctuelle n’est utile que si elle s’insère dans le fil de la vie. Le paralytique n’est pas tout à fait comme les autres qui n’ont pas connu son épreuve, il est lui-même ancien malade et miraculé. Alors que les prodiges prêtés à Esculape, le dieu grec des guérison, ou à d’autres divinités, sont commémorés par des stèles qui semblent annuler le passé des infirmes, l’Evangile prend soin de faire le lien entre le passé et le présent du paralytique désormais guéri. Ce n’est pas le prodige qui a retenu l’attention de l’Ecrivain sacré, mais la transformation de l’homme secouru par le Christ, dans son histoire, son expérience personnelle et son avenir.
 
Tissage


Ex-voto à Esculape


[ Epidaure, Grece ]


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  Documents associés : 
Lieu : 
Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Luc 5, 17-28
Clés de Lecture : 
La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon de l’homme
Expérience humaine : 
La difficulté d’être simple
Accomplissement des Ecritures : 
Le pardon des péchés
Citations : 
Ambroise de Milan, IVe siècle