Terres d'Evangile / Miracles /Le paralytique de Capharnaüm

 
 
 La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon à l’homme
Vaut-il mieux être pardonné ou guéri? Ce miracle rapporte deux événements: l’attention de Jésus à la peine de l’infirme et la justification de son attitude par le miracle effectué pour justifier le pouvoir de pardonner qui lui vient de Dieu le Père.
 
Expérience humaine :
 
La difficulté d’être simple
Le paradoxe de la maladie qui affecte certaines possibilités de l’homme, alors qu’elle lui laisse d’autres potentialités a toujours posé problème et la réponse spontanée est de chercher la cause de cette anomalie en en attribuant l’initiative à l’infirme lui-même. Pour préserver la compassion due à son épreuve on attribuera aussi la responsabilité du malheur à la famille ou à l’entourage. Il faut toujours trouver un coupable pour dédramatiser l’impuissance de l’homme. Il est probable que ce paralytique ajoutait à son infirmité la peur d’une vengeance de Dieu ou la honte d’une responsabilité de sa diminution. C’est pourquoi l’appellation de Jésus est si touchante: “Mon ami, tes péchés te sont remis.”
La guérison qui suit est autant destinée aux témoins qu’au malade, mais ils n’acceptent pas aussi simplement que lui le miracle, ils s’étonnent seulement, alors que lui se lève et assume son passé en prenant son grabat. Il aurait pu s’éclipser comme si il n’avait jamais été dépendant d’autrui, il aurait pu rester sur place pour se prévaloir de son aventure, or, il prend sur lui le signe de son infirmité et il s’en va tranquillement. De la même façon il a accepté sans mot dire le pardon de ses péchés sans les discuter, sans s’en excuser et sa simplicité a permis au Christ de le guérir pour les autres autant que pour lui.
 


haut de la page

 
  Documents associés : 
Lieu : 
Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Luc 5, 17-28
Clés de Lecture : 
La guérison miraculeuse du corps pour signifier le pardon de l’homme
Symboles : 
Le fil de la vie
Accomplissement des Ecritures : 
Le pardon des péchés
Citations : 
Ambroise de Milan, IVe siècle