Terres d'Evangile / Paraboles /Le Pharisien et le Publicain

 
 
 Il n’y a pas de vraie prière sans repentir
A cause de la nature du péché, rupture du lien filial envers Dieu, le pardon n’est possible que par un retour humble vers le Père. Celui-ci implique nécessairement le respect d’autrui, voire la miséricorde envers lui.
 
Expérience humaine :
 
Compter pour quelqu’un
L’obéissance aux “Dix Paroles” confiées par Dieu à Moïse au Sinaï est devenue dans le langage courant l’obéissance aux commandements de Dieu. C’est dire s’il est difficile aux hommes de maintenir la référence constante à la transcendance de Dieu et combien il est tentant de réduire les conseils proposés par le Créateur pour répondre à son amour à la ressemblance avec les législations humaines. Si Dieu interdit le meurtre, c’est parce qu’il protège ses enfants l’un de l’autre. S’il interdit le mensonge, c’est que celui-ci rompt la confiance réciproque. Répondre aux “paroles” de Dieu, c’est accepter une relation filiale et confiante envers lui. La faute c’est de sortir volontairement de cette bienveillance réciproque, motivée par l’amour de Dieu, et cela est beaucoup plus grave que s’il s’agissait seulement d’enfreindre une directive. La réparation de cette faute revient à retrouver l’humble confiance à laquelle Dieu répond toujours parce qu’il est miséricordieux. Le sens de la loi est de manifester que nous comptons les uns pour les autres, parce que nous comptons pour Dieu.
 
Flûtiste, gravure sur bois
M. Diener (© Fondation Parfum de Béthanie)


[ St-Maurice, Suisse ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Les bords du lac de Tibériade
Texte de l'Evangile : 
Luc 18, 9-14
Clés de Lecture : 
Il n’y a pas de vraie prière sans repentir
Symboles : 
Les fêtes des alliances
Accomplissement des Ecritures : 
Les dix paroles de Dieu
Citations : 
Jean XIII
Augustin (354-430)