Terres d'Evangile / Passion /Le Calvaire

 
 
 La mort de Jésus
Le Calvaire est le lieu et le moment où se concentre toute l’œuvre du Christ et où il répond à toutes les interrogations humaines. Ses dernières paroles en développent le sens jusqu’à l’instant ultime où il remet son souffle à son Père, il lui remet sa vie avec une confiance si totale, qu’il déchire tous les liens que les hommes ont avec le mal et la mort: l’égoïsme, la jalousie, la violence, la vengeance.
 
Texte de l'Evangile :
 
Luc 23, 33-43
Lorsqu’on fut arrivé au lieu dit: Le Crâne, ou Calvaire, on mit Jésus en croix, avec les deux malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Jésus disait: “Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu’ils font.” Ils partagèrent ses vêtements et les tirèrent au sort.
Le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant: “Il en a sauvé d’autres: qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu!” Les soldats aussi se moquaient de lui. S’approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient: “Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même!” Une inscription était placée au-dessus de sa tête: “Celui-ci est le roi des Juifs.”
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait: “N’es-tu pas le Messie? Sauve-toi toi-même, et nous avec!” Mais l’autre lui fit de vifs reproches: “Tu n’as donc aucune crainte de Dieu! Tu es pourtant un condamné, toi aussi! Et puis, pour nous, c’est juste: après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal.” Et il disait: “Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne.” Jésus lui répondit: “Amen, je te le déclare: aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.”(© AELF-Paris-tous droits réservés)
 


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Jean 19, 25-35
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère: “Femme, voici ton fils.” Puis il dit au disciple: “Voici ta mère.” Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l’Ecriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit: “J’ai soif.” Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: “Tout est accompli.” Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.
Comme c’était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l’on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. 35 Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu’il dit vrai.) (© AELF-Paris-tous droits réservés)
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Chapelle du Calvaire
St-Sépulcre
Clés de Lecture : 
La mort de Jésus
Symboles : 
Le sang et l’eau
Expérience humaine : 
La vengeance
Accomplissement des Ecritures : 
Les sept paroles du Christ en croix. Ce soir même tu seras avec moi dans le Paradis.
Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font
Femme, voici ton fils
Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?
J’ai soif
Tout est achevé
Père, entre tes mains je remets mon esprit
Coup de lance
Citations : 
Marie et Jean près de la croix
Augustin (354-430)
Concile Vatican II
S.Grégoire Le Grand (540-604)
S.Jean Chrysostome (344-407 apr.J.-C.)
S.Maxime le Confesseur (v.580-662)
Rémi Brague
Ambroise de Milan, IVe siècle