Terres d'Evangile / Enseignement /Le discours sur le pain de vie

 
 
 La synagogue de Capharnaüm
Si on accepte la vie avec sa part d’inconnu et d’exigences, elle a le goût du pain et elle fait vivre; si on la refuse, la famine spirituelle cause la mort
 
Expérience humaine :
 
La lettre
Le peintre Vermeer a illustré cette transformation du lecteur par la lecture de la lettre qui lui est adressée avec toute l’émotion que suscite l’attente, puis l’attention au message reçu. La femme est devant la claire fenêtre ouverte sur le mouvement de la ville et la lettre qu’elle écrit établit une communication intime entre elle et son correspondant. En même temps s’instaure une ouverture au monde qui décuple la puissance vitale qui émane de son personnage.
Ailleurs l’arrivée du message fortifie la lectrice en même temps qu’elle l’informe. Au seizième siècle le souci de donner une place privilégié au texte, spécialement à l’Ecriture Sainte inspirera les peintres qui remplaceront les images de célébrations liturgiques par des peintures de lecteurs de la Bible. Rembrandt, Gérard Dou ont illustré ce thème avec un soin particulier, mais il s’agit toujours du rapport entre la parole, maintenant écrite, et son destinataire.
 
Dame écrivant une lettre
Vermeer (© A. et U. Held)


[ Londres, Royaume-uni ]
Femme à la lettre
J. Vermeer (© A. et U. Held)

Rejksmuseum

[ Amesterdam, Pays-bas ]


haut de la page

 
  Documents associés : 
Lieu : 
La synagogue de Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Jean 6, 22-66
Clés de Lecture : 
Le discours sur le pain de vie
Symboles : 
La manducation de la parole
Accomplissement des Ecritures : 
La vie qui est pain
Citations : 
Augustin (354-430)
Théophylacte, IXe siècle
Augustin (354-430), Commentaire de l’Evangile de Jean, traité 25