Terres d'Evangile / Enseignement /Le discours sur le pain de vie

 
 
 La synagogue de Capharnaüm
Si on accepte la vie avec sa part d’inconnu et d’exigences, elle a le goût du pain et elle fait vivre; si on la refuse, la famine spirituelle cause la mort
 
Accomplissement des Ecritures :
 
La vie qui est pain
Le prophète Jérémie s’est beaucoup servi de l’image de la Parole de Dieu reçue comme nourriture. Racontant sa vocation, il précise: “Puis le Seigneur étendit sa main, et toucha ma bouche; et le Seigneur me dit: ‘Voici, je mets mes paroles dans ta bouche.’” (Jérémie 1, 9) Et lorsque sa mission a été refusée par le peuple et qu’il est persécuté, il trouve encore la force de poursuivre sa prédication: “Quand tes paroles se présentaient, je les dévorais et ta parole était mon ravissement et l’allégresse de mon cœur, car c’est ton Nom que je portais.” (Jérémie 15, 14) Ce prophète annonce par sa vie elle-même les persécutions du Messie et la victoire de celui-ci, car il a éprouvé dans sa propre chair que la Parole de Dieu est aliment de vie, ainsi annonçait-il qu’en Jésus elle se confond avec la vie. Il est pain de vie parce qu’il est la vie devenue pain et c’est bien ce que refuse le même type d’auditeurs que ceux qui ont persécuté Jérémie.
 
Jérémie, sculpture


[ Souillac, France ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
La synagogue de Capharnaüm
Texte de l'Evangile : 
Jean 6, 22-66
Clés de Lecture : 
Le discours sur le pain de vie
Symboles : 
La manducation de la parole
Expérience humaine : 
La lettre
Citations : 
Augustin (354-430)
Théophylacte, IXe siècle
Augustin (354-430), Commentaire de l’Evangile de Jean, traité 25