Histoires de Rome / Les premiers Chrétiens /L’enfant martyr

 
 
 L’enfant martyr
Sainte Agnès jouit d’une popularité exceptionnelle à Rome depuis la paix de Constantin jusqu’à aujourd’hui. Comment expliquer la ferveur qui entoure ses reliques et qui réunit tous les corps sociaux dans son église de la place Navone, du matin jusqu’au soir du jour de sa fête? C’est sans doute à cause du courage que cette petite patricienne mit à rejoindre les pauvres condamnés au martyre pour leur foi en Jésus-Christ.
 
Sens actuel :
 
Un exemple toujours actuel
Dans les périodes de trouble, on n’a pas cessé de rappeler l’exemple de la petite martyre à une chrétienté en quête de conversion. Au XVIIe siècle, c’est Borromini qui reconstruisit l’église bâtie en l’honneur de l’agonie d’Agnès avant le VIIIe siècle et déjà restaurée au douzième siècle.

L’enfant martyre affronte la peur avec les victimes des persécutions romaines sur un vantaux de la porte des Martyrs de l’abbatiale de saint Maurice, cette œuvre de Madeline Diener date de 1999. Au milieu des fondateurs des églises du monde entier, l’enfant rappelle que la foi n’est ni un refuge ni une prouesse de héros, mais un don que Dieu accorde aux humbles.

 
Façade de l’église de Ste-Agnès-in-Agone


[ Rome, Italie ]
Saint Agnès, détail de la Porte des Martyrs de l’abbatiale de St-Maurice

Abbatiale de St-Maurice

[ St-Maurice, Suisse ]


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  Documents associés : 
Lieu : 
St-Agnès-hors-les-murs
Description de l'image : 
Intérieur de la basilique
Histoire : 
Le martyre de sainte Agnès
Dévotion à sainte Agnès
Signes de la foi : 
Croix, arbre de vie
Citations : 
Clément d’Alexandrie