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Histoires de Rome / Les premiers Chrétiens /L’enfant martyr
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| L’enfant martyr Sainte Agnès jouit d’une popularité exceptionnelle à Rome depuis la paix de Constantin jusqu’à aujourd’hui. Comment expliquer la ferveur qui entoure ses reliques et qui réunit tous les corps sociaux dans son église de la place Navone, du matin jusqu’au soir du jour de sa fête? C’est sans doute à cause du courage que cette petite patricienne mit à rejoindre les pauvres condamnés au martyre pour leur foi en Jésus-Christ. | |||||||||||||
Signes de la foi : | |||||||||||||
 Croix, arbre de vie En sortant de l’antique basilique romaine, les fidèles peuvent méditer sur la fécondité du martyre, car du pied de la croix peinte sur le mur antique jaillissent des fleurs qui transforment l’instrument de supplice en trophée triomphal. Sainte Agnès a joui d’un culte exceptionnel à Rome et dans toute l’Eglise latine. Cela ne s’explique pas seulement par sa jeunesse car d’autres enfants ont subi le martyre: saint Tarcisius, saint Cyr, etc. Mais, elle, elle a rejoint volontairement les suppliciés et ce geste prophétique de solidarité avec les membres de l’Eglise a touché les chrétiens de générations en générations. Les martyrs poussent à son éclat maximum l’intimité individuelle avec le Christ et la communion de l’Eglise. Ce geste de pudeur a retenu la mémoire chrétienne au point de nourrir les légendes médiévales. C’est qu’il fait d’Agnès une personne libre et digne même aux mains des bourreaux, et non une enfant que son choix du martyre pourrait faire soupçonner de masochisme. | |||||||||||||
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Liens associés :  Le symbole de l’arbre de viehaut de la page | |||||||||||||
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