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Histoires de Rome / Les premiers Chrétiens /L’enfant martyr
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| L’enfant martyr Sainte Agnès jouit d’une popularité exceptionnelle à Rome depuis la paix de Constantin jusqu’à aujourd’hui. Comment expliquer la ferveur qui entoure ses reliques et qui réunit tous les corps sociaux dans son église de la place Navone, du matin jusqu’au soir du jour de sa fête? C’est sans doute à cause du courage que cette petite patricienne mit à rejoindre les pauvres condamnés au martyre pour leur foi en Jésus-Christ. | |||||||||||||
Citations : | |||||||||||||
 Clément d’Alexandrie Le Pédagogue II, X, 110,2, IIe siècle “Celui qui marche à la suite du Logos ne se livrera en aucune façon à une jouissance honteuse; aussi doit-on dans les vêtements donner la préférence à l’utile. Si le Logos, dans le psaume chanté par David, parle ainsi du Seigneur: “Les filles des rois se sont réjouies de tes honneurs; la reine s’est tenue à ta droite, dans ses vêtements tissés d’or et frangés d’or”, - ce n’est pas pour faire entendre qu’il s’agit d’un habit luxueux, mais c’est pour signifier l’ornement de l’Eglise: le pur tissu de la foi de ceux qui ont obtenu miséricorde, car dans l’Eglise il y a Jésus, en qui tout est authentique, et qui “brille comme l’or”, et les élus qui sont ces franges d’or.” Dans le monastère annexé à la basilique, des Bénédictines élèvent des agneaux qui sont bénis le 21 Janvier. Leur laine sert à la confection des “pallium” que le pape bénit le 29 Juin; ceux-ci sont ensuite déposés sur le tombeau des Apôtres avant d’être envoyés aux archevêques en signe de leur dignité et de leur union à l’Eglise des apôtres et des martyrs. | |||||||||||||
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