Du spectacle aux jeux du cirque Les souvenirs des horreurs pratiquées dans les cirques romains a causé leur abandon pendant un millénaire et demi. C’est par milliers que les animaux, puis les hommes ont teint de leur sang le sable de l’arène. C’est le souvenir des martyrs qui les a fait restaurer par les papes, leur restituant une nouvelle dignité qui voile la déchéance dont ils ont été témoins.
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Le Colisée L’arène était entourée d’un cours d’eau pour protéger les spectateurs et border de cages pour abriter les fauves avant qu’on les lâche sur les condamnés. Les souterrains de l’arène abritaient d’ailleurs toute une installation savante permettant de faire surgir toute sort de décor. On pénétrait dans cette arène par la porte dite des vivants, alors que la porte opposée était réservée aux morts. Les gradins étaient protégés du soleil par un immense velum rouge, troué en son milieu pour que les rayons du soleil éclairent l’arène. Les trois galeries reposaient sur des arcs de pierre qui formaient autant de niches extérieures, permettant de présenter les statues des divinités ou des généraux romains vainqueurs.