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 Du spectacle aux jeux du cirque
Les souvenirs des horreurs pratiquées dans les cirques romains a causé leur abandon pendant un millénaire et demi. C’est par milliers que les animaux, puis les hommes ont teint de leur sang le sable de l’arène. C’est le souvenir des martyrs qui les a fait restaurer par les papes, leur restituant une nouvelle dignité qui voile la déchéance dont ils ont été témoins.
 
Histoire :
 
Premier amphithéâtre en pierre
Les Romains étaient naturellement friands de spectacles qui associaient la population dans un même enthousiasme, les empereurs se servirent beaucoup de ce stratagème politique pour calmer la population au point qu’on finit par réduire l’exigence populaire à la seule réclamation “ du pain et des jeux ”.
Les tragédies grecques qui se jouaient masquées déclinèrent vers des spectacles interrompus par des danses qui en cassaient la tension. Sous l’empire, ce sont des mimes qui remplacèrent souvent l’observation de la vie par la vulgarité au point d’inspirer même des sculpteurs, qui multiplièrent les statues de gladiateurs, d’acteurs et même d’ivrognes. Mais le lieu le plus populaire restait l ’amphithéâtre. Les courses de chevaux qui s’y donnaient étaient présidées par l’empereur lui-même ou les représentants du pouvoir. Peu à peu, les Jeux du cirque dégénérèrent en affrontements de plus en plus cruels: massacre d’animaux, puis d’hommes par d’autres hommes et même par les fauves. La surenchère de la violence a dépassé là tous les autres exemples de l’antiquité. En effet ces tueries duraient de sept heures du matin jusqu’au coucher du soleil, seulement interrompues par les jet de sable sur l’arène pour empêcher les protagonistes de glisser dans le sang répandu en abondance. A la sortie, les spectateurs passaient sous les arcs, les fornaces, où leur comportement a donné le mot fornication.
Abandonné depuis le sixième siècle, le Colisée devint carrière de calcaire à cause de ses revêtements de marbre et il fallut attendre le XIXe siècle pour que des restaurations importantes permettent de le rouvrir au public chrétien qui y vénère non seulement le souvenir des martyrs, mais y ont installée la croix des martyrs, près de la quelle le pape célèbre lui-même tous les ans le chemin de croix.
 
Masques de théâtre
Les spectacles
Musée du Capitole

[ Rome, Italie ]
Danseuse avec un tambourin
Les spectacles
Musée National Romain

[ Rome, Italie ]
Vieille Femme ivre
Les spectacles
Musée du Capitole

[ Rome, Italie ]
Socle de l’obélisque de Thoutmosis III, v.390
(© A. et U. Held)
Les jeux
Hippodrome

[ Istanbul, Turquie ]
Esclaves enchaînés

Musée du Parthénon

[ Athènes, Grece ]
Courses de chars

Pergamon museum

[ Berlin, Allemagne ]
Affrontement entre animaux
Le cirque
Musée du Palais des Conservateurs

[ Rome, Italie ]
Lutteurs avec épée et boucliers

Musée National Romain

[ Rome, Italie ]
Combat des gladiateurs
Le cirque
Pergamon museum

[ Berlin, Allemagne ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Le Colisée
Description de l'image : 
Le Colisée
Sens actuel : 
“Le peuple veut du pain et des jeux”
Signes de la foi : 
Souvenir des martyrs
Visite de sainte Thérèse de Lisieux au Colisée
Citations : 
Cyprien de Carthage
Les spectacles
Les jeux
Le cirque