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Histoires de Rome / Antiquité /Du spectacle aux jeux du cirque
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| Du spectacle aux jeux du cirque Les souvenirs des horreurs pratiquées dans les cirques romains a causé leur abandon pendant un millénaire et demi. C’est par milliers que les animaux, puis les hommes ont teint de leur sang le sable de l’arène. C’est le souvenir des martyrs qui les a fait restaurer par les papes, leur restituant une nouvelle dignité qui voile la déchéance dont ils ont été témoins. | |||||||||||||
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Cyprien de Carthage A Donat, ch. 10 Aucune crainte inspirée par les lois; du questeur, du juge aucune terreur: ce qui peut s’acheter, on ne le redoute pas. A présent, être innocent parmi les coupables est un grief: quiconque n’imite pas les méchants les blesse. D’un commun accord on a reconnu des droits au crime, et devient permis ce qui est courant. Quelle retenue, quelle honnêteté pourrait exister là où il n’y a personne pour condamner les gens sans vertu, où vous ne rencontrez que des individus qui méritent d’être condamnés? | |||||||||||||
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Les spectacles Cyprien de Carthage, A Donat, ch. 8 Ils représentent l’impudique Vénus, l’adultère Mars, leur fameux Jupiter, le premier moins par sa souveraineté que par ses vices, brûlant, avec ses foudres, pour des amours terrestres, tantôt blanchissant sous les plumes d’un cygne, tantôt se répandant en une pluie d’or, tantôt s’élançant avec le concours d’un oiseau pour enlever des adolescents. demande-toi maintenant si celui qui regarde peut rester intact ou chaste. Les dieux que l’on vénère, on les imite; pour leur malheur, les fautes deviennent même des actes religieux. | |||||||||||||
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Les jeux U.E. Paoli, Vita Romana “Au Grand Cirque, la loge du Président des Jeux était placée au-dessus des remises de chars (carceres); il y était entouré des magistrats, des prêtres, des vestales, des sénateurs et autres personnalités importantes. Il procédait au tirage au sort, dans quatre urnes, des équipages, ou des paires, ou des groupes de gladiateurs, que des héraults à cheval vêtus de longues tuniques pourpres allaient annoncer à la foule massée sur les gradins. Lorsque tous ces préparatifs étaient achevés, le Président lançait dans l’arène une serviette blanche empesée. A ce signal, des fanfares de trompettes logées au sommet des deux tours qui flanquaient les carceres donnaient le départ. Alors huit esclaves ouvraient d’un coup les huit battants de quatre portes et les chars s’élançaient en trombe sur la piste.” | |||||||||||||
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Le cirque Saint Augustin L’abominable attachement des Romains pour les Jeux du Cirque s’étend de la lie du peuple à l’élite elle-même, incroyablement indifférente. Une remarque de S.Augustin nous en donne la mesure: décrivant l’attitude de son ami intime Alypius, que des amis ont entrainé - pourtant malgré lui - au cirque, Augustin note: “Il vit le sang couler. En même temps, il but la cruauté avec la vue du carnange, et il ne se détourna point, mais il y fixait son regard, et il devenait fou, - et il ne savait plus... il se délectait dans l’atrocité criminelle de cette lutte, et il s’enivrait dans cette volupté de sang.” | |||||||||||||
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