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Histoires de Rome / Antiquité /Centre politique et social
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| Rome, le centre du monde au temps des apôtres La Providence a laissé se développer simultanément le royaume d’Israël, petit pays maintenu dans la pauvreté par les invasions successives, mais appelé à accueillir le Messie, en même temps que le puissant empire romain qui devait offrir ses voies à l’expansion de l’Evangile quelques années seulement après la mort du Christ. | |||||||||||||
Histoire : | |||||||||||||
 L’état de Rome quand saint Pierre y arrive Lorsque le développement progressif de l’autorité romaine sur toute l’Italie, puis les royaumes voisins, ébranlèrent la solidité des valeurs morales que la Ville tenait de ses origines rurales, à la fin du premier siècle avant Jésus Christ surgit Auguste pour rendre sa grandeur à la cité, un moment déchirée par des ambitions rivales. Cet officier capable d’assurer la défense des frontières, se fit législateur de génie pour offrir la fameuse “Paix Romaine” aux provinces de l’empire faisant du droit romain la garantie de la sécurité des biens et des personnes. L’Ara Pacis, le monument dédié à Auguste en témoigne. Le Forum devint, dès lors, le berceau de la civilisation occidentale, et ses ruines émouvantes attestent de l’âge séculaire de ce précieux héritage. Aujourd’hui encore, l’antique porte, construite par les administrateurs de l’empire, se dresse à l’entrée de la ville française d’Autun et, sous le macadam des autoroutes modernes, on retrouve les dalles des voies romaines par où cheminaient soldats, édiles et commerçants. Si les apôtres Pierre et Paul ont décidé de quitter leur pays pour venir à Rome, c’était pour utiliser le véhicule des voies romaines et des échanges commerciaux pour porter l’Evangile à l’extrémité du monde comme le leur avait demandé le Christ. Même persécutée pendant 300 ans la foi de l’Eglise irriguait déjà tout l’empire quand l’empereur Constantin a accordé la liberté de culte aux Chrétiens. Que de missionnaires ont passé par cette porte romaine dréssée en Allemagne. Réfléchissant à la destinée extraordinaire de la cité de Romulus, Charles Péguy pouvait bien observer: “Et les pas des Légion avaient marché pour Lui”. Le poète admirait les conduites mystérieuses de la Providence destinant le circuit des voies romaines à la foi en Jésus-Christ. | |||||||||||||
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Liens associés :  Le séjour de saint Paul à RomeTémoignage des apôtresLa persécution de Néronhaut de la page | |||||||||||||
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