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Symboles / Créations humaines /Jardin
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| Jardin | |||||||||
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Fresque d’une maison romaine En se développant très rapidement au Ier siècle, la ville de Rome n’a pu se passer de lieux privilégiés qui conservent à l’intérieur de ses murs l’image intime de la couleur du soleil. Hors l’empereur, la population ne pouvait pas payer un terrain non immédiatement utilisable, elle a donc imaginé de recréer par la fresque ou la mosaïque le rêve gratifiant du jardin nécessaire à son équilibre. | |||||||||
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Jardins d’Hadrien à Tivoli Les Romains avaient pour modèle les admirables jardins composés pour le maître du monde, qu’il soit au Palatin ou mieux encore à Tivoli dans les dépendance du palais d’Hadrien. Ici, c’est par le jeu de la lumière dans les gouttes des jets d’eaux ou le miroir des bassins que le jardin étale sa splendeur. Il réconforte le propriétaire en lui présentant des éclats de la beauté du monde. | |||||||||
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Jardins de l’Alhambra L’art princier du palais de l’Alhambra exploite la maîtrise de l’espace par la science et la méditation élaborées par les sages et les artistes de tradition musulmane. Cette fois, l’architecture est omniprésente et s’intègre au jardin, au rebours de la préoccupation d’Hadrien qui confie à l’étendue du domaine un aspect cosmique, mais dans les deux cas il s’agit toujours de l’appropriation de la lumière et de l’utilisation de celle-ci pour nourrir la réflexion ou la méditation qui conduiront à la Sagesse . | |||||||||
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Patio de Cordoue Les particuliers eux mêmes vont éclairer le jardin de la maison, si petit soit-il, par un jeu de couleurs diffusé soit par des fleurs, soit par des mosaïques. | |||||||||
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Jardin zen La même préoccupation se retrouve épurée jusqu’à la création de jardins strictement uniquement minéraux élaborés au Japon à l’usage des moines et des princes, mais ouverts aux contemplatifs qui peuvent y trouver un chemin d’ascèse nécessaire au progrès intérieur. De telles compositions seraient trop coûteuses pour les installer dans les maisons privées. | |||||||||
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Jardin clos Le Moyen Age occidental a revendiqué l’espace clos du jardin comme havre de liberté. Les miniatures nées de l’amour courtois ont développé ce thème plaçant les amants au milieu des mille fleurs du jardin. C’est la multiplicité des formes et des teintes qui valorise ici le choix individuel entre les mille possibilité qui s’offrent à chacun. Le Jardin devient alors le lieu de la rencontre élective. | |||||||||
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Cloître fleuri Il est normal que les monastères aient transformé leur cloître en jardin raffiné ou au moins en jardin botanique destiné à produire les simples pour les malades de la maison ou des hôtels-Dieu. Il est naturel, alors, que ce développement médiéval du thème du jardin se retrouve dans l’illustration de la Bible. | |||||||||
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Jardin d’Eden La création d’Adam et d’Eve a été représentée dès le premier art chrétien, mais ce qui était privilégié alors c’était les gestes de Dieu envers l’humanité et ils n’ont pas besoin d’être situés dans la figuration d’un jardin. Même l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui portait l’emblème de Satan, était tout-à-fait isolé d’un entourage végétal. Il faut attendre l’urbanisation du moyen âge et le besoin de l’équilibrer par le développement du jardin pour qu’apparaissent dans les églises et les miniatures les mille fleurs du jardin d’Eden, elles sont chargées d’en rappeler le bonheur et la liberté. De ce fait elles évoquent l’intimité possible avec Dieu en récupérant la symbolique de la rare composition du mausolée de Galla Placidia: l’artiste y avait représenté le bon Pasteur caressant ses brebis dans un décor verdoyant. La Genèse ne dit-elle pas que “Dieu s’y promenait à la bise du soir” avec le couple qu’Il avait créé ? | |||||||||
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Le Chérubin chasse Adam et Eve du Paradis Une fois le doute sur Dieu installé dans le cœur d’Adam et d’Eve (Genèse 3, 4), l’amitié avec Dieu ne leur sera plus possible sauf si le Créateur, le “Miséricordieux”, prend l’initiative de proposer son pardon aux coupables en accentuant encore la démonstration de sa bienveillance. Encore faut-il que ceux-ci l’acceptent! | |||||||||
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Cantique des cantiques Reconnaissant en Jésus celui qui a rouvert le jardin du Paradis aux hommes, la tradition chrétienne a haussé celui-ci jusqu’à devenir le lieu de la rencontre mystique avec Dieu, avec ce qu’elle comporte de distance et de présence simultanées. Le jardin du Cantique des Cantiques prend des formes différentes dans le texte sacré et il est difficile de les représenter en une seule image: est-ce l’enclos de la maison, est-ce les allées de la ville, est-ce la vigne en fleurs, est-ce seulement la joie ou la détresse réciproque des amants qui se cherchent et se trouvent? L’artiste ne peut que transposer l’expérience intime de la recherche de Dieu et de l’attente patiente d’une rencontre pleine et définitive dans l’image symbolique du jardin qui la résume. | |||||||||
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