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 La résurrection
Le tombeau vide, malgré la surveillance des soldats, reste le point des récits de la résurrection le plus accessible au questionnement de l’histoire. La foi en la résurrection du Christ est basée sur le témoignage que les apôtres ont rendu au prix de leur vie. Avant même que le Christ ait apparu à ses disciples, ce dont nous n’avons pas l’expérience, la vacuité du tombeau est le lien entre la résurrection et l’histoire humaine. Le fait que saint Jean a constaté que le tombeau était vide lui a suffit pour croire à la résurrection.
 
Lieu :
 
Le tombeau du Christ
Après les premiers honneurs rendus au défunt par l’embaumement, le corps était déposé définitivement sur une dalle. En général la chapelle mortuaire était creusée dans le roc, ménageant une forme de lit sur lequel était déposée le corps enveloppé de son linceul, retenu par des bandelettes. C’est ce lit sur lequel a reposé le corps du Christ au soir du Vendredi Saint, qu’est exposé à la vénération des fidèles et actuellement recouvert d’une plaque de marbre pour le protéger. Cette deuxième pièce du sépulcre conserve le souvenir de la sépulture du Christ et de la surprise des saintes femmes, et après elles de S.Pierre découvrant ce tombeau vide au matin de Pâques.
 
Entrée au Sépulcre du Christ

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Porte ouvrant sur le sépulcre du Christ

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Dalle de marbre recouvrant la pierre sur laquelle a été déposé le corps du Christ

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Tombeaux juifs de l’époque du Christ

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Tombeaux juifs de l’époque du Christ.

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
 

Liens associés :

Le symbole de la victoire du Christ sur le temps
Le symbole de la victoire du Christ sur la mort
Ste-Constance à Rome, copie de l’Anastasis de Jérusalem

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St-Sépulcre
Au temps du Christ le rocher du Calvaire, ou “ Golgotha ”, est devenu un gibet où sont fixés les ceps, poteaux verticaux sur lesquels sont haussées les poutres transversale qu’on appelle “ patibulum ”. Cette espace dominait un fossé qui bordait les remparts de la ville. En raison des règles établies par le livre des nombres, les juifs ne pouvaient accepter l’impureté des cadavres suppliciés à l’intérieur de la ville sainte. Au flanc du rocher on avait aménagé une nécropole qui accueillait des sépultures publiques et privées pour les riches.
Lorsque l’empereur romain Hadrien reprima la seconde révolte des Juifs, il entreprit d’agrandir Jérusalem et d’en faire en 135 la ville romaine d’Aelia Capitolina. Le Calvaire se trouva donc inclus à l’intérieur des nouveaux remparts. L’empereur voulut établir un grand forum et couvrit à cet effet le Calvaire et le tombeau du christ par une épaisse couche de terre au dessus de laquelle se dressèrent rapidement les Temples de Venus et de Cupidon. Bien qu’il ne pussent pénétrer dans la demeure des idoles, les Chrétiens gardaient en mémoire la localisation des lieux saints. Quand la mère de l’empereur Constantin se rendit à Jérusalem, elle aida Macaire, l’évêque de la ville, à retrouver le Calvaire et le Saint Sépulcre. Une fois celui-ci dégagé, l’empereur fit construire une rotonde autour du tombeau du Christ, un atrium à portiques reliant le Sépulcre au rocher du Golgotha et enfin une église basilicale au dessus du lieu du supplice. En 614 les Perses incendièrent ce complexe qui fut rétabli par Héraclius (…). Malheureusement l’accord conclu entre Charlemagne et les sultans musulmans en faveur des pèlerins fut rompu par le sultan Egyptien Hakim, qui détruisit le dessus du tombeau, en en diminuant la hauteur. Les troubles se succédèrent autour des lieux saints provoquant les croisades à la fin du XIème siècle. Après l’entrée des croisés à Jérusalem le sanctuaire fut complètement remanié et c’est celui-ci que nous voyons maintenant après les restaurations du à l’incendie de 1808, au tremblement de terre de 1907 et le bombardement de 1942. Depuis la visite de Paul VI en 1959 les travaux permettent à l’édifice de retrouver son antique splendeur. Toutes les confessions chrétiennes ont chacune la garde d’une partie de l’édifice.
 
Façade de la Basilique du St-Sépulcre
Basilique
St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Vue de la Basilique du St-Sépulcre
Basilique
St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Vue de la Basilique du St-Sépulcre
Basilique
St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Entrée du Cénotaphe du Christ

St-Sépulcre

[ Jérusalem, Palestine ]
Rocher du sépulcre visible depuis la Chapelle des Coptes


[ Jérusalem, Palestine ]
 


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  Documents associés : 
Texte de l'Evangile : 
Jean 19, 38 à 20,10
Matthieu 27, 57-61
Marc 15, 42-47
Luc 23, 50 à 24, 12
Clés de Lecture : 
La résurrection
Symboles : 
Les rites funéraires
Expérience humaine : 
L’espoir d’un retour à la vie
Accomplissement des Ecritures : 
Glorification du Messie
Citations : 
Grégoire le Grand, VIe siècle
Pierre Chrysologue, Ve siècle