Terres d'Evangile / Paraboles /La Brebis Perdue

 
 
 La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
Le Calvaire est le lieu et le moment où se concentre toute l’œuvre du Christ et où il répond à toutes les interrogations humaines. Ses dernières paroles en développent le sens jusqu’à l’instant ultime où il remet son souffle à son Père, il lui remet sa vie avec une confiance si totale, qu’il déchire tous les liens que les hommes ont avec le mal et la mort: l’égoïsme, la jalousie, la violence, la vengeance.
 
Clés de Lecture :
 
La gloire de Dieu c’est l’homme vivant
La parabole inventée par Jésus se sert de l’expérience des bergers qui effectivement connaissent toutes leurs brebis personnellement de même que les brebis les reconnaissent. L’attitude de ces pasteurs peut-être strictement économique et donc rigoureuse pour la brebis perdue ou blessée qu’il faut abandonner si son sauvetage coûte trop cher, ou bien la décision est marquée par l’affection de l’homme pour la brebis et c’est l’histoire que raconte Jésus: le pasteur laisse celles qui vont bien, il retrouve la fugitive, il la porte sur ses épaules et fait la fête avec ses amis parce qu’il l’a sauvée. Jésus compare la joie du berger à celle de Dieu lorsqu’un pécheur se repent.
C’est tout le mystère du salut que le Messie décrit alors qu’il se dirige vers sa passion et sa résurrection. Il va effectivement donner sa propre vie pour révéler l’amour de Dieu à ceux qui ont peur de Lui au point de le méconnaître: ils attendent un Dieu indifférent au sort de l’homme ou bien jaloux des réussites de celui-ci. Voici que par sa mort le Christ va montrer à quel point il se livre aux hommes et à leurs turpitudes et sa résurrection rendra éclatante la victoire de Dieu sur le mal.
 
Le bon Pasteur, IVs
(© A. et U. Held)

Cimetière des Giordani

[ Rome, Italie ]
 


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  Documents associés : 
Lieu : 
Montée vers Jérusalem
Texte de l'Evangile : 
Luc 15, 4-7
Symboles : 
Le Bon Pasteur
Expérience humaine : 
L’alternative du choix
Accomplissement des Ecritures : 
La puissance de Dieu c’est sa miséricorde
Citations : 
Dostoëvsky
Grégoire le Grand, VIe siècle